Marie-Olive Lembe Kabila, épouse du président de la République honoraire, vient de mettre fin au conflit foncier qui les opposait à quelques familles autour de leur concession, ex-Michaux, à Mbobero, à 4 km de la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
A l'initiative du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, une réunion dite de "plaidoyer en faveur des compatriotes de Mbobero" a été organisée, le mardi 30 avril, en présence de l'ex-première dame de la République et de sa délégation venue de Kinshasa, de l'archevêque de Bukavu et des familles qui ont spolié une partie de la concession du couple Kabila.
L'objectif de cette réunion a été de trouver une issue heureuse face à ce conflit qui dure depuis 10 ans.
Parmi les spoliateurs figuraient certains travailleurs de l'ancien propriétaire (12 familles ), quelques privés ainsi que l'église catholique qui a bâti une école sur le site.
Dépêchée par son époux, l'ex-première dame de la République, Marie-Olive Lembe, à la tête d'une délégation des notables du coin, est venue procéder au dénouement de ce conflit qui a fait l'objet de récupération par certains politiciens en quête de positionnement.
Après échange entre les parties, à titre de clémence et dans le but de rechercher la paix , le couple Kabila a décidé de céder officiellement 8 hectares aux familles concernées. Et, 80 000 USD ont été remis aux douze familles concernées.
En réaction au geste de cur de Mama Olive, ces familles lui ont remis une houe, symbole du travail, en signe de bénédiction pour que le couple Kabila continue à faire ses champs sur cette concession.
De son côté, l'église catholique, tout en reconnaissant ses erreurs, à offert au couple Kabila, propriétaire privé de la concession, 2 vaches d'une valeur de 1000 usd, à titre symbolique.
La concession ex-Michaux a été acquise en 2009 par le président honoraire, Joseph Kabila, et son épouse, Marie-Olive Lembe. Plusieurs tentatives de conciliation ont échoué durant ces dernières années. Toutes les parties sont ravies de l'aboutissement heureux de ce conflit qui, par moment, a connu des cas malheureux notamment des blessés lors des manifestations de revendications des spoliateurs.
Amédée Mwarabu
