Dans son passage, lundi 13 novembre, au briefing presse du ministère de la Communication et médias, Miguel Kashal Katemb, le directeur général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), a souligné les réformes prises dans son secteur pour stimuler les entreprises afin de redresser l’économie nationale.
Dans son speech, le DG de l’ARSP a fait voir que depuis sa prise des fonctions, il a mis en avant les avantages de l'application rigoureuse de la loi sur la sous-traitance, ce qui a permis aux entrepreneurs congolais d'obtenir des parts dans les entreprises principales.
En ce qui concerne les préoccupations concernant l'expertise et la qualité des entreprises de sous-traitance nationales, le directeur général de l'ARSP a souligné que la loi sur la sous-traitance avait déjà résolu cette question en attribuant 51% des parties aux nationaux et 49% aux expatriés. Selon lui, son secteur a la capacité de favoriser l'émergence d'entrepreneurs prospères et fortunés.
« Arrêtons de nuire à notre population en évoquant le problème de l'expertise, car ce sont ceux qui ne veulent pas que cette loi sur la sous-traitance bénéficie aux entrepreneurs congolais qui cherchent à exposer les faiblesses de notre population. Je vous affirme que nous n'allons pas reculer, car nous avons des objectifs à atteindre. Le chef de l'État a donné une impulsion et nous sommes sur le terrain pour concrétiser cette vision. Je vous assure que nous sommes en train de créer des millionnaires, des multimillionnaires et des milliardaires grâce à la loi sur la sous-traitance dans notre pays. C'est un combat qui ne concerne pas seulement le chef de l'État, mais tous les Congolais », a-t-il dit.
Parmi les reformes menées pendant pendant sa gouverne, Miguel Katemb a évoqué notamment la réduction à 3 ans de la durée de validité des attestations d'enregistrement pour les entreprises de sous-traitance ; la formation et de l'équipement des OPJ, ainsi que le lancement et l'optimisation des missions de contrôle.
Il a précisé que cette décision avait pour objectif de protéger les Congolais, car il avait été constaté que 80% des entreprises, notamment dans le secteur des télécommunications, utilisaient des Congolais uniquement comme des acteurs secondaires.
« Nous avons été obligés de mettre fin à cette exploitation abusive des Congolais, qui ressemblait à une escroquerie », a-t-il martelé.
Dans le but de soutenir les entrepreneurs congolais, M. Katemb a déclaré que l'ARSP était déterminé à leur offrir des opportunités de marché. .
« Notre pays regorge d'expertise. Il y a de jeunes entrepreneurs très dynamiques et courageux qui avaient simplement du mal à accéder aux marchés de la sous-traitance. Aujourd'hui, les Congolais doivent saluer l'impulsion donnée par le chef de l'État pour dynamiser le secteur de la sous-traitance. Aujourd'hui, les entrepreneurs congolais peuvent accéder aux sites des entreprises principales, ce qui n'était jamais arrivé auparavant. Aujourd'hui, les entrepreneurs congolais peuvent être recommandés par une lettre de l'État congolais, ce qui n'existait pas auparavant. D'ici là, nous recommanderons les entrepreneurs congolais, non plus par secteur d'activité, mais nous leur fournirons des marchés, car nous avons des compétences dans notre pays », a-t-il fait savoir.
Grâce à ces réformes, selon le directeur général de l'ARSP, le nombre d'entreprises de sous-traitance est passé de 3 500 à près de 14 000. L'objectif est d'atteindre environ 2 millions d'entreprises de sous-traitance avec une réelle participation sociale des Congolais d'ici l'année prochaine.
Jordan MAYENIKINI
