Me Jean-Claude Katende, président de l'Association africaine de défense des droits de l'homme (ASADHO), a invité le gouvernement congolais à mener une étude de faisabilité préalable concernant les négociations en cours avec les États-Unis sur un accord liant l'accès aux ressources minières à un engagement pour la paix dans l'Est de la RDC.
« Il est important de déterminer à l'avance quels minerais seront inclus dans l'accord, leur teneur et leur quantité. Cela permettra de négocier en connaissance de cause et d'éviter les erreurs du passé », a déclaré Katende lors d'un atelier organisé à Kinshasa par l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) et le Mouvement Pacte de l'activiste Carbone Béni.
Lors de son intervention, Katende a mis en garde contre les risques d'un accord déséquilibré : « Il faut signer, mais si ce partenariat sert davantage les intérêts du Rwanda, il sera perçu comme injuste et pourrait être contesté. » Il a souligné que l'exploitation illégale des ressources minières alimente directement l'insécurité dans l'Est, appelant à une réforme structurelle de l'armée, notamment concernant l'équipement et les conditions de vie.
Actuellement, Kinshasa mène des discussions avec Washington pour conclure un partenariat stratégique, avec l'espoir d'obtenir un soutien accru des États-Unis pour la pacification de l'Est. Le président Félix Tshisekedi a mis en place une cellule stratégique pour suivre ces négociations.
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