La Commission nationale des mercuriales des prix des matières à exporter a publié ce lundi 13 janvier les prix à l’international de différentes matières, notamment agricoles, que la RDC exporte.
Selon les données rendues publiques, le cacao connaît une tendance haussière de 1,38 % pour la semaine du 13 au 18 janvier 2025, passant de 10,89 USD la semaine précédente à 11,04 USD le kilogramme. Le café robusta connaît, quant à lui, une tendance haussière de 2,04 %, passant de 4,90 USD le kilo la semaine passée à 5,00 USD le kilo cette semaine. Pour ce qui est du café arabica, il passe de 6,15 USD la semaine précédente à 6,18 USD le kilo cette semaine.
Le caoutchouc reste pour sa part stable, se maintenant à 1,10 USD le kilo. La papaïne, elle, connaît une légère baisse par rapport à la semaine précédente, passant de 22,16 euros le kilo à 23,31 euros le kilo cette semaine.
Par ailleurs, l’écorce de quinquina connaît une hausse de 1,23 %, passant de 1,63 USD le kilo la semaine précédente à 1,65 USD cette semaine. La rauwolfia connaît également une légère hausse de 1,23 %, passant de 1,63 euro le kilo la semaine passée à 1,65 euro cette semaine.
Pour ce qui est de la poudre de tataquina, elle est passée de 57,60 euros le kilo la semaine passée à 58,20 euros cette semaine, soit une légère hausse de 1,04 %. Enfin, le sel de quinine est passé de 97,92 euros la semaine passée à 98,94 euros cette semaine, soit une hausse légère de 1,04 %.
Lors d’un briefing de presse le 30 décembre 2024, Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, avait souligné la nécessité pour la RDC d’envisager plus d’exportations de produits agricoles que miniers, dans la mesure où ces derniers ne sont plus aussi rentables que les premiers.
Par exemple, la tonne de cacao se vend à 11 590 dollars américains, tandis que celle du cuivre est à 8 800 dollars. La tonne de cobalt connaît une légère hausse à 24 000 dollars, tandis que la tonne de papaïne est à 23 000 dollars, nécessitant un investissement moindre que le cobalt.
Julien Paluku avait aussi rapporté les estimations du ministre de l'Agriculture, indiquant qu'en 2030, la RDC pourrait produire 3 millions de tonnes de cacao, générant plus de 30 milliards de dollars américains sur ce seul produit.
« En multipliant 3 millions de tonnes de cacao par une moyenne de 10 000 dollars, cela représente 30 milliards. Notre PIB en 2030, uniquement sur le cacao, pourrait augmenter de 30 milliards. Si l'on considère le café et l’hévéa, nous pourrions atteindre 500 milliards par an », avait-il déclaré.
Bruno Nsaka
