Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga, a fait le point au Conseil des ministres du vendredi 8 mai sur l’identification des enseignants dits nouvelles unités « NU » en vue de la régularisation de la paie de leur salaire dans le cadre de la gratuité de l’enseignement de base décrétée par le président de la République.
De son rapport, il ressort que 144.944 enseignants « NU » sont éligibles à l’intégration pour 10.906 établissements dans les listings du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE). Par contre 249.748 enseignants « NU » n’ont pas rempli les critères soit parce qu’ils travaillent dans des établissements fonctionnant avec de faux arrêtés, soit dans des écoles locataires ; soit dans des écoles avec un nombre limité de locaux, soit encore parce que des dossiers doivent être complétés », indique le compte rendu du Conseil des ministres.
La Banque mondiale, à la suite du programme de la gratuité de l’enseignement de base, a promis une allocation de 1 milliard USD sur deux ans. c’est dans ce cadre que le ministre de l’EPSP a sollicité la contribution du gouvernement de l’ordre de USD 211.000 en vue de bénéficier des fonds de la Banque Mondiale en contrepartie.
« Après débats et délibérations, le Conseil a demandé un approfondissement de la réflexion sur ce rapport autour du Premier Ministre, avec le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget et le Ministre des finances, ainsi que d’autres ministères pouvant être concernés », note le compte rendu.
Le programme de la gratuité de l'enseignement de base est opérationnel depuis l'année scolaire 2019-2020. Le gouvernement avait projeté de régulariser la situation des enseignants dits "nouvelles unités" cette année 2020 en prenant en charge leur salaire dans le budget de l'exercice en cours.
Amédée Mwarabu
