La campagne Congo n’est pas à vendre rappelle que Dan Gertler continue à bénéficier d’autres actifs importants, notamment dans le secteur minier de la RDC, lesquels ont déjà fait perdre à l’Etat congolais plus de $2 milliards de dollars et qui continuent à lui générer plus de $200.000 par jour malgré les sanctions américaines pour corruption.
Cette sortie médiatique de ces acteurs de la société civile intervient après l’annonce des autorités congolaises de l’expiration des permis de recherche pour les blocs 1 et 2 du Graben Albertine, qui avaient été octroyés en 2011 « de manière opaque » à des sociétés affiliées à Dan Gertler.
La Campagne Le Congo n’est pas à vendre recommande ainsi au Gouvernement congolais de prendre des décisions similaires "pour arrêter ces pertes des revenus dans le secteur minier et ainsi obtenir les moyens de sa politique en faveur du peuple congolais ».
Rappelons que Didier Budimbu, ministre congolais des hydrocarbures, a dans une correspondance datée du 16 juin, annoncé que les permis d’exploitation des zones pétrolières accordés en 2010 à deux sociétés liées Dan Gertler pour les blocs 1 et 2 ont expiré.
Cet important gisement de pétrole se situe sur la partie congolaise du lac Albert, proche de la frontière avec l’Ouganda.
Ces zones contiendraient, selon les estimations des experts, plus d'un milliard de barils de pétrole. La décision des autorités congolaises intervient alors que la production n’a pas encore commencé.
Jordan MAYENIKINI
