Un communiqué de presse du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique du 8 février a d'abord condamné les actes de vandalisme observés dans le siège de la société Africell RDC SA le 28 janvier dernier à Kinshasa, en marge des manifestations de soutien aux compatriotes de Goma, envahis par les Forces Armées Rwandaises et leurs alliés AFC-M23, mais aussi pour interpeller la responsabilité de la communauté internationale face à la crise sécuritaire qui sévit à l'Est du pays depuis plusieurs décennies.
Ce document a ensuite affirmé que la société Africell RDC SA n'est pas une société rwandaise, contrairement aux folles rumeurs et légendes urbaines répandues et relayées sur la toile de la République démocratique du Congo.
« Le ministère des Postes, Télécommunications et Numérique tient à informer l'opinion que, contrairement à la rumeur répandue, la Société Africell RDC SA n'est nullement une société rwandaise et que, du reste, aucun actionnaire n'est d'origine du pays agresseur. (Réf : J.O nº spécial du 11 avril 2013, 2ème partie) », lit-on dans ce document signé par le directeur du cabinet du ministre des PTNTIC.
Cette institution publique appelle par ailleurs à la solidarité nationale afin de garantir l'emploi des citoyens congolais et la sécurité des infrastructures télécoms, gage de l'émergence du numérique.
La société Africell n'était pas la seule victime du vandalisme ; cette série de marches de protestation spontanées, voulues pacifiques, s'est transformée en scènes de pillage dans quelques ambassades.
César Olombo
