Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a lancé officiellement ce mardi 5 novembre, à Kinshasa, le laboratoire d’accélération afin de répondre aux défis de développement. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique José Mpanda Kabangu, l’Ambassadeur d’Allemagne en RDC Thomas Terstegen, le Représentant résident du PNUD et plusieurs délégués des organisations humanitaires.
Cette grande plateforme est l’ensemble de 60 petits laboratoires, qui doivent répondre de manière appropriée aux défis de développement et de trouver des solutions locales en RDC.
Dans son discours du lancement, Dominic SAM Représentant résident du PNUD a expliqué qu’à travers ce laboratoire PNUD « vise à mobiliser les nouvelles technologies et les connaissances des innovateurs locaux pour mettre à l’essai et trouver les nouvelles solutions à des problèmes de développement du XXIème siècle. Le laboratoire envisage d’utiliser ces solutions pour accélérer le temps de réflexion, de l’action et de l’apprentissage rapide des expériences des autres pour relever les défis liés à notre mission, à savoir appuyer le Gouvernement congolais à atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ».
Il a également expliqué que cette initiative devra permettre aux acteurs étatique et non étatique d’orienter leurs interventions dans le sens de trouver des solutions innovantes qui touchent directement au bien-être de la population locale.
Financement du Gouvernement allemand
Ce laboratoire d’accélération bénéficiera d’une subvention de plus de 33 millions de dollars de la République Fédérale d’Allemagne échelonnée sur 3 ans. Ce financement devrait permettre à ce laboratoire de réaliser les objectifs qui lui sont assignés.
« La complexité des problèmes d’aujourd’hui exige de nouvelles stratégies et dans nombreux cas des réformes complètes (…) c’est pourquoi l’Allemagne soutient cette initiative avec plus de 33 millions de dollars sur les trois prochaines années. Des nombreuses années d’expérience et d’expertise de PNUD peuvent maintenant mis en pratique de manière particulièrement précieuse lorsque les connaissances et les problèmes locaux peuvent être partagés, évalués et appliqués dans le monde entier grâce au laboratoire d’accélération », a déclaré l’Ambassadeur Thomas Terstegen.
Pour sa part, José Mpanda Kabangu, ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a demandé au gouvernement congolais de nouer des partenariats avec PNUD afin que les projets des recherches scientifiques et innovation technologique puissent bénéficier de son appui technique et financier.
« Il y a urgence et nécessité pour que le Gouvernement de la République puisse nouer des partenariats solide et durable avec PNUD pour son intervention financière et technique dans plusieurs projets de mon ministère qui sont restés inachevés jusqu’à ces jours par faute de financement dû à la modicité du budget de la république. Je formule mes vœux de voir ces travaux apporter un plus dans les projets de recherches scientifiques et innovations technologiques (…) », a-t-il dit.
Ce laboratoire d’accélération est basé sur cinq protocoles notamment l’analyse des interventions, l’exploration, l’expérimentation et développement ou la mise en échelle.
Auguy Mudiayi