Des maraichers du site agricole Tswenge/N’sele, dans la commune de Masina, plaident auprès du ministre de l'Agriculture pour une formation en utilisation des engrais chimiques.
« Nous lançons un appel au ministre de l’Agriculture pour la formation des maraichers en utilisation des engrais chimiques et d’autres produits pour rentabiliser la production », a déclaré dimanche Steve Samba Bikwela, président du site agricole Tswenge/N’sele.
« Il est important de comprendre que, chaque engrais pour maraîchage a une durée déterminée avant la récolte. Tous, nous ne sommes pas capables de lire les notices pour une bonne utilisation. Un encadrement par des formations continues peut épargner à la population la consommation des aliments contenant des produits chimiques », a-t-il dit.
Par ailleurs, Steve Samba a fait savoir que sur les 6000 hectares du site, les maraîchers n’exploitent que 39%.( 2340 ha). Une autre étendue de 61%( 3660) exploitée depuis 1970 pour la riziculture demeure Viège. Seul, le site Tswenge N’sele peut nourrir toute la ville de Kinshasa en riz sans apport extérieur, et aussi en différents légumes.
Pour lui, cette zone agricole et négligée par les autorités ayant la gestion du secteur agricole.
« Nous sommes restés le plus grand site agricole de Kinshasa après l’expropriation de celui de N’djili (Secomaf). Nous avons même droit à une assistance financière de la part du ministère de l’Agriculture », a fait savoir Steve Samba.
Cependant, pour certains experts, l’utilisation intensive d’engrais chimiques peut nuire à la biodiversité. L’abondance de nutriments dans le sol favorise la croissance de certaines espèces végétales au détriment d’autres, provoquant ainsi un déséquilibre écologique. L’apport des engrais en matière organique au sol aide à prévenir la pauvreté du sol.
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