Kinshasa : près de 70 km de voirie urbaine en béton armé déjà réalisés en 2025

Route en béton armé
Route en béton armé
PAR Deskeco - 13 aoû 2025 15:14, Dans Développement durable

Lors du conseil des ministres du vendredi 8 août dernier, le ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics a annoncé que 69 kilomètres de voirie urbaine en béton armé avaient déjà été réalisés en 2025.

Par ailleurs, un budget d’environ 1,29 milliard de dollars américains a été voté par les députés provinciaux, avec une exécution de plus de 70 %, « dont une grande partie est affectée aux infrastructures », précise le compte-rendu du conseil des ministres.

Les travaux se poursuivent sur de nombreux chantiers de la ville, à savoir :

  • Aménagement de la place de la gare de Kintambo ;

  • Construction de l'immeuble parking à Kintambo, place Mapenza ;

  • Modernisation de la voirie des communes de Barumbu, Kinshasa, Lingwala et Kintambo ;

  • Construction de l'autoroute Kinshasa-Banan ;

  • Construction d'une autoroute reliant le rond-point Safricace à l'aéroport de N'djili, via Sergent Moke, Kambambare et le boulevard Kongo-Japon ;

  • Mise en place d'un logiciel de gestion des plaintes d'immatriculation et de leur traitement ;

  • Travaux de réhabilitation de la route de desserte et de son éclairage public ;

  • Travaux de réhabilitation de la route Mokali ;

  • Travaux de construction de l'avenue Lumumba à Ngaba.

« En réaction, le Conseil a recommandé au ministre de poursuivre son plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers afin d’assurer la continuité des travaux dans les communes concernées », indique le compte-rendu.

Le réseau routier de la ville compte 4 000 km de routes répartis dans les 4 districts : Funa, Lukunga, Tshangu et Mont Amba. Seuls 1 000 km (25 %) de ces routes sont bitumées.

Parmi elles, 850 km sont dans un état de délabrement avancé. Par ailleurs, 3 000 km de routes non bitumées restent à l’état naturel et ne sont pas entretenues.

Cette dégradation s’explique principalement par l’augmentation du trafic (estimé entre 40 000 et 50 000 véhicules par jour) ainsi que par l’absence d’entretien régulier.

Selon plusieurs rapports, une partie des fonds destinés à la construction des routes à Kinshasa a été détournée, notamment dans le cadre des projets « Tshilejelu » et « Kinshasa Zéro trou ».

Bruno Nsaka

 

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