Tshibangu Kalala : « Il n y a aucune justification pour refuser une modeste pension spéciale aux anciens membres du gouvernement »

PAR Deskeco - 04 fév 2019 13:07, Dans Actualités

Face au tollé provoqué par les décrets sur les avantages octroyés aux anciens membres du gouvernement, Tshibangu Kalala, ministre près le premier ministre, sur instruction de Bruno Tshibala, s’est expliqué ce lundi.

« Il n’y a aucune raison valable pour que la République soit juste, sociale et généreuse à l’égard des anciens hauts responsables que je viens de citer sauf les anciens membres du gouvernement. Eux aussi ont servi la même République. Il n’y a aucune justification d’ordre moral, philosophique ou politique pour refuser une modeste pension spéciale aux anciens membres du gouvernement alors qu’une telle pension est reconnue à d’autres anciens serviteurs de la République. Ces décrets s’inscrivent en droite ligne de la volonté politique instaurée dans notre pays, un Etat juste, social et généreux à l’égard des enfants du Congo qui ont servi le pays », a t-il expliqué ce lundi au cours d'une conférence de presse.

Il a évoqué la loi dite Mutinga du 26 juillet 2018 votée par le parlement qui prévoit l’octroi des avantages aux anciens présidents de la République et aux anciens corps constitués comme le Premier ministre, président du Conseil suprême de la magistrature, procureur général de la Cour constitutionnel, premier président république de la Cour suprême de justice, premier président de la Cour de cassation, président du conseil d’Etat, président de la Haute Cour Militaire, procureurs généraux de la République, procureurs généraux et auditeurs généraux près les juridictions ci-dessus, président du Conseil économique et social, président de la CENI, président du CSAC, président de la CNDH, chef d’Etat major général des FARDC, Commissaires généraux de la PNC, Administrateurs généraux de l’ANR, directeurs généraux de migration, chefs d’Etat major des forces terrestres, aériennes et navales.

Selon lui, ces décrets décriés notamment par la société civile, répond au principe du minimum vital.

«  Ce n’est pas pour enrichir ces gens. C’est pour éviter qu’ils tombent dans l’indigence et la précarité », a t-il ajouté.

Il a également évoqué les mesures d’encadrement pour éviter « les abus et de limiter au maximum l’impact de ces avantages sur le budget de l’Etat ».

« Il y a aussi le principe de non cumul des avantages matériels par les bénéficiaires. Dans ce cas, la fonction la plus élevée est maintenue pour l’octroi des avantages », a t-il ajouté.

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