Dans sa note dinformation nous parvenue, lOng « Environnement sain sans frontière » fustige que depuis lapparition de la maladie à virus Ebola en Rdc, cette pandémie est devenue récurrente sur le sol congolais, en causant chaque fois des pertes en vies humaines. Elle regrette que des centaines de millions en dollars américains sont chaque fois dépensés et gérés dans l'opacité.
Faisant ainsi allusion aux déclarations de grève du personnel soignant et de ceux de la Société civile qui interviennent, « alors que la redévabilité des responsables politiques et administratifs vis-à-vis des populations (contribuables congolais) est une obligation constitutionnelle ».
« Ces millions en dollars américains proviennent en bonne partie de la communauté des nations au nom de la solidarité internationale et surtout de la peur dune propagation à léchelle internationale. Ce qui nest pas une particularité congolaise, mais le propre des pays sous-développés », a indiqué le présidente exécutif de lESSF, M. Alain Botoko.
Il sexplique que pour le cas de lAfrique de lOuest en 2014, plusieurs pays ont été atteints de cette fièvre hémorragique dEbola, surtout les trois (Sierra Leone, Guinée Conakry, Libéria). Ces pays, rappelle-t-il, furent lépicentre de lépidémie ayant emporté autour de 11.300 personnes et des milliards de dollars américains engloutis.
« Surtout que cétait la toute première fois que le virus hémorragique dEbola avait touché les ressortissants (corps médicaux) occidentaux. Cest dailleurs à partir de cette épidémie quil y a eu naissance dun fonds international qui est permanent et prêt à être utilisé pour lutter contre cette menace humanitaire déclarée », a indiqué M. Botoko.
La Rdc, pays dorigine de ce virus et possédant plusieurs potentiels en réservoirs de ce virus, les décideurs devraient se démarquer de leurs prédécesseurs, qui attendent tout de laide humanitaire et qui saccompagne souvent dun plan conçu ailleurs et qui ne tient pas compte des réalités locales et environnementales de milieux Congolais si complexes. Notamment, avec une carence dinfrastructures de tout genre (sanitaires, transports, personnel ).
Cest dans cette optique que lOng ESSF appelle les nouvelles autorités à simpliquer à fond dans la recherche dune solution durable et efficace. Ce, en mettant à disposition des communautés, des lois adaptées aux écosystèmes de la Rdc, qui sont porteurs primaires des maladies dont « Ebola » et qui vont apparaître à cause des changements climatiques qui ne cessent daccélérer années après années.
Il y a quelques années en arrière, nous avions pensé et mis à la disposition du public, par le canal des médias, ces réflexions en disant quil était presque temps de construire des centres comme lINRB dans les 11 anciennes provinces du pays, compte-tenu du coût financier et le manque du personnel qualifié pour la cause.
La fièvre à virus dEbola qui a un taux de mortalité très élevé, autour de 77 %, est un ennemi commun du peuple congolais dans sa pluralité et son occupation spatiale. « Il est plus quurgent pour que toutes les parties prenantes (externes et internes) dans la recherche dune solution durable se tiennent main dans la main en disponibilisant des moyens conséquents pour éradiquer une fois pour toutes cette pandémie de la Rdc, de tous les massifs forestiers du bassin du Congo et ceux qui lenvironnent », rapporte le communiqué de l'ONG.
La maladie à virus Ebola est à sa dixième apparition. Elle était observée pour la toute première fois au monde en Rdc dans la province de lEx Equateur. Ce virus hémorragique qui se conjugue à plusieurs têtes (5 souches connues jusque-là) est apparu précisément à Yabuku tout près de la rivière Ebola, doù il tire le nom.
Lepetit Baende