Pour la première journée, les participants ont réfléchi autour de trois panels, plus un panel dorientation. A cet effet, ils ont été conviés à faire une analyse politico-légale du processus électoral 2013-2019. Mais aussi à analyser les aspects technico-opérationnels de ce même processus. Ils ont relevé globalement que le manque dhomogénéité du fichier électoral et du cadre électoral, et la politisation du processus électoral, constituent des principales faiblesses des élections organisées en RDC. Avec comme facteurs majeurs, lintégrité des acteurs clés (moralisation). Quant aux points forts des élections en Rdc, il y a principalement lexistence des atlas électoraux.
Les participants ont aussi échangé sur lopération préélectorale de la révision du fichier électoral 2016-2018 ; sur les enjeux, défis et perspectives du contentieux électoral 2013-2019 ; ainsi que sur la gestion administrative et matérielle de la CENI dans le processus électoral 2013-2019.
Pour clôturer la journée, lexpert électoral Jérôme Bonso a donné ses orientations sur la problématique de la réforme du système électoral congolais et de la révision de la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI.
Au cours de la deuxième et dernière journée de ces assises, le mercredi 29 mai, les activistes de la Société civile cogiteront également autour du financement du processus électoral 2013-2019. Mais aussi, sur la transparence et la redevabilité dans lacquisition des équipements de la CENI et du matériel électoral. Ces deux aspects dune même thématique du quatrième panel de latelier, seront abordés par deux intervenants. Dabord le professeur Muteba de lODEP développera le premier aspect de la thématique concernant le financement du processus électoral.
Dans son intervention, il présentera aux panélistes létat des lieux du budget de la CENI. Mais aussi, ses forces, ses faiblesses et ses menaces. Il devra également ressortir dans son exposé, les forces et faiblesses des procédures de financement adoptées par le Gouvernement.
Il lui incombe également la responsabilité dinformer les représentants des organisations de la Société civile uvrant dans le domaine électoral, sur létat des lieux, les forces, les faiblesses ainsi que les menaces de la gestion financière de la CEN. Et de présenter les défis à relever et perspectives pour lavenir du processus. En dernier lieu, il devra faire une proposition des réformes précises et concrètes à engager en cette matière.
Quant au second aspect relatif à la transparence et redevabilité des acquisitions matérielles de la CENI, lintervenant qui labordera fera létat des lieux des procédures légales dacquisition des équipements de la CENI et matériels électoraux. Ce, avant de relever les forces, les faiblesses, les menaces et les défis y afférant. Il finira par donner des perspectives et réformes concrètes à engager.
Cet atelier des acteurs de la Société civile sur les panels de réflexions pour les réformes électorales ne pourra se clôturer sans aborder la problématique de la corruption électorale. Pour ce faire, il est prévu que Me Georges Kapiamba de lACAJ puisse sentretenir avec les panélistes sur la transparence et la redevabilité du processus électoral.
Cest une thématique qui vise à faire létat des lieux des comportements, attitudes et pratiques susceptibles de corruption dans le chef des différentes parties prenantes du processus électoral principalement le Parlement, le Gouvernement, les Cours et Tribunaux, la CENI, les acteurs politiques, les acteurs sociaux et économiques, la population, etc.
Un autre objectif de cette thématique est danalyser les causes et les conséquences et les menaces de ces faits de corruption pour les élections et la démocratie congolaise. Mais aussi, de proposer des mesures, mécanismes ainsi que des réformes concrètes à mener pour préserver les prochaines élections congolaises de cette gangrène de la corruption.
Lepetit Baende