En République démocratique du Congo, la loi de finances 2025 en cours d'exécution prévoit un budget pour la gestion des catastrophes naturelles. Le ministre d'État, ministre de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, l'a affirmé lors d'un briefing spécial jeudi à Kinshasa.
"Les politiques publiques sont mises en œuvre à travers le budget, et donc il faut qu'il y ait des prévisions et des recettes y afférentes. J'espère que vous avez lu la loi de finances 2025 qui est en cours d'exécution. Donc c'est prévu", a rassuré le ministre d'État, ministre de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, qui répondait à la presse.
À l'en croire, ce budget est alloué au comité d'alerte des urgences qui est sous la tutelle du ministère de l'Intérieur.
"Vous savez que la soutenabilité du budget, au-delà des recettes publiques internes, nous avons également des partenaires techniques et financiers, nous avons des aides... il y a plusieurs mécanismes de financement du budget de l'État. On ne peut pas prendre une décision qui engage une dépense publique sans qu'il y ait une soutenabilité au niveau du budget", a-t-il souligné.
Selon le plan national de réduction des risques de catastrophes, il sied de noter que pour trouver la probabilité de survenance de chaque facteur de risque pour la période 2025-2027, il a fallu partir de la moyenne annuelle évolutive de chaque facteur de risque, notamment : 6% pour les inondations, 3% pour les glissements de terrain, 2% pour le ruissellement des rivières, 8% pour le déplacement de population et 5% pour la destruction des infrastructures socio-économiques de base, sur la base des données des trois dernières années (de 2021 à 2023).
Le gouvernement a aussi envisagé des mesures d'atténuation pour les risques liés aux catastrophes naturelles et autres calamités :
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Le renforcement des cadres institutionnels de réduction des risques de catastrophes naturelles ;
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Le renforcement des capacités managériales et opérationnelles des ministères impliqués en matière de réduction des risques de catastrophes et d'adaptation au changement climatique en fournissant les moyens humains, techniques et financiers nécessaires ;
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L'amélioration des connaissances techniques et pratiques d'identification et d'évaluation des risques, des vulnérabilités et des capacités, et l'élaboration de guides de procédure ;
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L'élaboration de la cartographie des zones à risque dans toutes les provinces de la RDC ;
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La mobilisation des donateurs et autres partenaires dont les appuis financiers ou matériels sont indispensables à l'exécution de la réponse humanitaire.
Bienvenu Ipan