« Il est important pour un comptable d’avoir le contrôle sur son self-audit pour savoir comment se préparer à un audit externe lors d’un contrôle des états financiers clés », a déclaré M. Mbuyamba Kalombayi, secrétaire général au Conseil permanent de la comptabilité au Congo (CPCC). Cet expert a souligné cela le jeudi 29 février 2024, au terme de la formation sur la clôture des comptes annuels lancée depuis le 27 février à Kinshasa, à l’attention des experts comptables.
Le formateur a défini le self-audit comme étant une procédure d’auto-audit qui s’appuie sur un questionnaire et un mécanisme d’évaluation, un examen d’information fait par un professionnel qui est indépendant selon un référentiel applicable en vue de mettre une opinion motivée. L’orateur a distingué l’audit interne qui est fait par l’employer, l’audit externe qui est fait par un avocat appelé commissaire au compte, l’audit financier, appelé également audit comptable, et l’audit opérationnel appelé audit de gestion c’est-à-dire celui qui s’occupe de la gestion des achats.
« Tout auditeur doit présenter un seuil de matérialité globale, le seuil de matérialité planification et le seuil de matérialité de remontée des erreurs. Il doit prendre connaissance de son entité et son environnement pour lui permettre d’évaluer des risques d’anomalies significatives », a dit M. Mbuyama. Ce dernier a évoqué les sept points des vérifications faites par un auditeur sur les états financiers, à savoir l’exhaustivité, l’exactitude, la valorisation, l’existence et occurrence, la séparation des exercices, le droit et obligation, et la présentation et l’information. Il a invité les participants à mettre en pratique les connaissances acquises, avant de leur remettre les brevets de participation.
Ont participé à cette formation de 3 jours, les responsables financiers, les comptables, auditeurs internes et externes, les fiscalistes, chefs de mission d’audit financier et collaborateurs, gestionnaires des cabinets fiduciaires et des indépendants.
Bienvenu Ipan
