La Société des Transports au Congo (TRANSCO) a réceptionné, depuis samedi dernier au port maritime de Boma dans la province du Kongo Central, un troisième lot de 110 bus de marque « Volvo » commandés par le gouvernement.
Ce troisième lot ramène à 330, le nombre de nouveaux bus que le gouvernement a doté à TRANSCO depuis le mois d’octobre 2020, afin de permettre à cette dernière de répondre aux besoins de mobilité de la population congolaise en général, et celle de Kinshasa en particulier. Un geste qui va certainement soulager la population kinoise, car ces nouveaux bus permettront à la société Transco qui était pratiquement par terre de remettre sur pied certaines lignes disparues par manque de bus disponibles.
Un autre lot de 110 bus est attendu au plus tard fin février pour atteindre le nombre de 450 commandé par le gouvernement sur fonds propre du gouvernement.
Le gouvernement de la RDC, par le biais du ministre des Transports et voies des communications, Didier Mazenga, a, en 2020, signé un accord avec l’entreprise brésilienne qui fabrique ces véhicules, permettant d’installer à Kinshasa une usine de montage des dits engins.
Rappelons que plusieurs observateurs dénoncent la mégestion au sein de cette entreprise de transport en commun six ans après sa création. Le cas de l’Observatoire de la Dépense Publique, qui dans son étude sur l'évaluation de la gestion de la société Transport au Congo publiée récemment a demandé au gouvernement d’ordonner des poursuites judiciaires contre le Directeur général en suspension, son adjoint (actuellement intérimaire) et leurs collaborateurs, notamment le Directeur financier et le trésorier pour fraude, détournement des deniers publics, blanchiment des capitaux et mauvaise gestion. Mais également, d’instituer un système de paiement électronique des tickets des passagers pour éviter la fraude lors du dépôt manuel des recettes à la banque.
Jordan MAYENIKINI
