Dans sa note de conjoncture économique pour la dernière semaine de novembre 2024, la Banque centrale du Congo (BCC) note des fluctuations sur le marché international de certains produits, qui ont connu soir des baisses, soit des hausses.
Le prix du baril du pétrole a connu par exemple une baisse de 3,0%, fixé au 72,40 USD au 28 novembre 2024. Selon la BCC, cette diminution est largement attribuée à l’augmentation de la production par les USA, ce qui crée une offre abondante sur le marché. Aussi, la BCC révèle que le récent cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais a également influencé les prix, atténuant les craintes géopolitiques. Comparé à fin décembre 2023, le baril de pétrole a connu une baisse significative de 7,02 %, soulignant une tendance à la baisse persistante.
Du côté du cuivre, le cours de la tonne s'est stabilisé à 9.044,50 USD, identique au niveau de la semaine précédente. Cependant, par rapport à fin décembre 2023, il a affiché une hausse de 6,02 %, ce qui indique résilience face aux fluctuations du marché de cette matière, essentielle pour l’économie du pays.
Concernant le cobalt, la tonne est fixée à 24.049,00 USD, avec une légère hausse de 0,05 %. Néanmoins, la situation reste préoccupante, car depuis le début de l'année, le prix a enregistré une baisse significative de 26,57 %, renseigne la BCC.
D’autres parts, l’once d’or s’est établie à 2.624,88 USD, affichant une légère baisse hebdomadaire de 0,36 %. Toutefois, sur une période plus longue, par rapport à fin décembre 2023, l’or a connu une appréciation de 26,78 %.
Les matières citées sont essentielles notamment pour le développement économique du pays. Pour relancer l'économie de la RDC et tirer pleinement profit du corridor de Lobito, un vaste réseau ferroviaire et routier reliant l'Angola, la Zambie et la RDC, inauguré mercredi dernier à Luanda, en présence du président américain Joe Biden, le président congolais Félix Tshisekedi avait préconisé la transformation locale des minerais du pays, notamment le cuivre et le cobalt, avant leur exportation.
Bruno Nsaka