«Nous avons reçu une invitation de la ministre d’Etat, pour régler le problème de la spoliation d’un terrain au cimetière de Kasa-Vubu réservé à la construction du bâtiment du Conseil d’État, un dossier qui semble prendre une autre allure, alors que les choses sont claires, de part des décisions judiciaires et administratives », a déclaré Toussaint Landu, conservateur des titres immobiliers de Kasa-Vubu.
« Nous étions une équipe mixte Conseil d’État, Affaires foncières et Urbanisme et Habitat et une délégation du pouvoir coutumier. Il ne s’agit pas de l’ensemble du cimetière ; il s’agissait d’un cas précis qui est le terrain du Conseil d’État », a-t-il-dit.
Selon la source, le Conseil d’État détient à ce jour un acte de cession de la part de la société SAFRICOM, qui lui confère 1 hectare et 21 ha. Un arrêté ministériel émanant des Affaires foncières reprend la même superficie.
« Nous avons reçu l’autorisation d’établir le titre conséquent en fonction de cette superficie en faveur du Conseil d’État qui est un patrimoine de l’État, que nous devons sécuriser. Et injonction a été faite au Conseil d’État d’occuper le lieu et d’ériger un mur de clôture sur toute l’étendue de son périmètre, ce qui serait aussi une sécurité pour le Conseil d’État », a fait savoir le conservateur.
La ministre d’Etat en charge des Affaires foncières, Acacia Bandubola, a rappelé que le cimetière de Kasa-Vubu est un fond réservé au domaine public de l’État et a martelé que la loi doit être appliquée».
Le chef de la délégation du Conseil d’État a remercié la ministre pour cette décision patriotique et juste en faveur d’une institution de l’État.
Bienvenu Ipan
