En Afrique, la RDC et la Namibie sont les deux principaux producteurs d’étain. Alors que la Namibie augmente progressivement sa production ces dernières années grâce à la mine Uis, la RDC ne compte pas céder du terrain et peut compter sur de nouveaux projets.
En RDC, Tantalex Lithium Resources commencera à produire du concentré d’étain et du concentré de tantale dès mars 2023, au projet Titan. Cette annonce faite le lundi 31 octobre par la compagnie minière canadienne fait suite à l’obtention de deux concessions minières dans la région de Manono, à la place des permis de recherche qu’elle détenait précédemment.
Cette transformation des licences en concessions minières ouvre en effet la voie, apprend-on, à la construction « immédiate » d’une usine de traitement capable de produire annuellement 1 400 tonnes de concentré d’étain et 220 tonnes de concentré de tantale. Les revenus générés par ce projet devraient s’établir à 30 millions de dollars chaque année, si on considère les prix actuels de ces deux produits.
« Ce sera l’usine alluviale la plus moderne en service en RDC et nous pensons que ce n’est probablement que la première d’une longue série que nous installerons », a commenté Hadley Natus, président de Tantalex.
Pour rappel, Tantalex est également active dans le lithium, toujours dans la région de Manono, où elle pilote un projet de résidus. Une partie des revenus de son usine de tantale-étain sera donc affectée au développement de cet autre projet.
La production africaine d’étain est dominée par la Namibie, essentiellement grâce à la mine Uis d’AfriTin, et la RDC où la compagnie minière Alphamin exploite la mine Bisie.
DESKECO / AGENCE ECOFIN