Les rebelles de l’AFC-M23, soutenus par les Forces de défense rwandaise (RDF), ont intensifié les activités de réhabilitation de Twangiza Mining, une usine d’or chinoise implantée dans le territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). C’est ce que révèle le nouveau rapport du groupe d’experts des Nations unies.
Les rebelles se sont emparés de cette usine, qui « revêt une importance stratégique majeure en tant que seule mine d'or à l'échelle industrielle dans les Kivus, disposant d'importantes installations de traitement », le 8 mai 2025.
« L'analyse d'images satellites haute résolution révèle un niveau d'activité significatif entre la prise de contrôle en mai et septembre, notamment d'importants travaux de réhabilitation tels que des réparations de routes et le déblaiement de glissements de terrain. Plus d'une douzaine de véhicules lourds ont été observés à la mine à ciel ouvert », peut-on lire dans le rapport du groupe d’experts des Nations unies.
Le 28 juin 2025, la direction générale et le personnel de la société minière Twangiza Mining avaient dénoncé l'occupation illégale de leur mine et de leurs installations de production et de vie par un groupe de Rwandais, en collaboration avec les rebelles du groupe AFC-M23.
Selon la société, les rebelles avaient volé plus de 500 kilogrammes d’or, des allégations rejetées par Corneille Nangaa, le chef des rebelles.
Les 15 et 23 octobre 2025, les FARDC avaient effectué des frappes aériennes sur Twangiza pour empêcher de nouveaux efforts de mise en service de la mine, endommageant ses installations de production d'électricité, détruisant deux réservoirs de stockage de carburant et une partie de l'usine de traitement
