RDC : l'APLC participe à la conférence des Nations Unies contre la Corruption en Égypte

APLC
La ministre de la justice et les coordonnateurs de l'APLC. Ph. Droits tiers.
PAR Deskeco - 14 déc 2021 06:29, Dans Corruption

La République Démocratique du Congo participe à la conférence mondiale contre la corruption qui a débuté ce lundi 13 décembre, à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec la réunion de 152 pays pour faire avancer l'action par le biais de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) et renforcer les réponses d'intégrité à la pandémie de COVID-19. La ministre de la justice et les coordonnateurs de l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) représentent la RDC à ces assises.

La neuvième session de la Conférence des États parties à la CNUCC s'est ouverte par un message vidéo du Secrétaire général de l'ONU António Guterres et des allocutions du Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly ; Harib Al Amimi (Emirats Arabes Unis), le président sortant de la 8e session ; Hassan Abdelshafy Ahmed Abdelghany (Egypte), le président de la neuvième session ; et Directrice exécutive de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) Ghada Waly.

« La lutte contre la corruption est essentielle pour protéger les droits humains et promouvoir la responsabilité démocratique. C'est une étape importante vers un développement inclusif et durable. Cette conférence est notre chance de nous réunir pour renforcer la coopération et accélérer l'action mondiale contre la corruption. Redonnons espoir et restaurons la confiance dans les institutions. Il est maintenant temps d'agir pour un avenir plus sûr, plus prospère et plus juste », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans son message vidéo à la conférence.

Pour sa part, la ministre de la justice Rose Mutombo, a évoqué, dans son allocution à ses assises, la nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption adoptée nouvellement en RDC. Elle a félicité l'agence anti-corruption congolaise, APLC, pour avoir réussi à mettre en place cette stratégie.

"Dans le cadre de la définition des politiques efficaces et coordonnées en vue de la prévention de la corruption, une nouvelle Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption a été adoptée  en République Démocratique du Congo, intégrant les recommandations des états généraux. Qu’il me soit permis de féliciter ici l’Agence Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption, en sigle « APLC », et l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle, qui ont réussi, avec le concours d’Experts d’autres Institutions et Structures, à revisiter ladite stratégie dans les différents axes à savoir la prévention, la détection, la répression et la coopération internationale", a dit la ministre Rose Mutombo.

Quelques 152 pays et un nombre record de 2 133 participants provenant de gouvernements, d'organisations régionales et intergouvernementales, de la société civile, d'universités et du secteur privé se sont inscrits pour participer en personne et virtuellement à la conférence, qui se poursuit jusqu'au 17 décembre. Soixante-quinze événements parallèles, dont quatre événements préparatoires à la conférence, ont été organisés en marge de la session.

La neuvième session à Charm el-Cheikh couronne une année d'action mondiale contre la corruption, après la première session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies contre la corruption (UNGASS) en juin.

À propos de la Convention des Nations Unies contre la corruption et de la Conférence des États parties

La Convention des Nations Unies contre la corruption est le seul instrument mondial juridiquement contraignant contre ce crime. Il est entré en vigueur en décembre 2005 et est quasi universel avec 189 Parties. En vertu de la Convention, les États sont légalement tenus de prévenir et d'incriminer la corruption ; promouvoir la coopération internationale; récupérer et restituer les avoirs volés ; et améliorer l'assistance technique et l'échange d'informations dans les secteurs privé et public.

L'ONUDC sert de gardien de la Convention et fournit une assistance anti-corruption à 116 pays par le biais de son Programme mondial contre la corruption et de sa présence sur le terrain. Lors de la 9e session, l'ONUDC organise un certain nombre d'événements parallèles et présentera des publications sur la lutte contre la corruption dans le sport, la protection des lanceurs d'alerte dans le secteur de la santé, la prise en compte des dimensions sexospécifiques de la corruption et les défis de la corruption dans la réponse et le relèvement du COVID-19.

Jordan MAYENIKINI

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