Représentant le Premier ministre Sama Lukonde, le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières, Daniel Aselo, a porté, jeudi 26 août dernier, sur les fonts baptismaux le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI) de la RDC, évalué à 58,3 milliards USD.
D'après lui, ce document est l'un des éléments fondamentaux essentiels à la diversification de l'économie congolaise tant recherchée. Il a annoncé la tenue, dans les prochains jours, d’une conférence des bailleurs de fonds pour accélérer sa mise en œuvre.
« Au regard de l'urgence, le gouvernement prendra rapidement des décisions programmatiques pour accélérer la mise en œuvre du plan directeur d'industrialisation évalué à plus au moins 58 milliards USD. C'est pour moi l'occasion d'inviter les investisseurs nationaux et étrangers ainsi que les partenaires techniques et financiers à ne ménager aucun effort pour accompagner le gouvernement dans cet exercice. Une conférence des bailleurs des fonds et un business forum seront envisagées pour renforcer la diplomatie Économique dans notre pays », a-t-il promis.
Il a invité le secteur privé national, les fédérations des entreprises, toute la dynamique de la jeunesse congolaise à s'approprier ce document pour accompagner le gouvernement dans le combat de l'industrialisation de la RDC.
« Toujours au nom du Premier ministre Sama Lukonde, j'invite de façon toute particulière le secteur privé national, les fédérations des entreprises, toute la dynamique de la jeunesse congolaise à s'approprier ce document et à venir se joindre au gouvernement de la République pour nous engager ensemble dans cette bataille de l'industrialisation de notre pays », a-t-il conclu.
La présentation du plan directeur d'industrialisation de la RDC est intervenue quelques jours après son approbation en conseil des ministres. Il priorise les industries agroalimentaire, chimique-pharmaceutique et textile en vue notamment de réduire la facture d’importation de plus de 2,5 milliards dollars américains. Cette priorisation se justifie par l’impact à court terme que comportent ces industries susceptibles de stabiliser l’économie nationale.
Clément Muamba
