Ça fait 11 jours que les bus de la Société de transport en commun (TRANSCO) ne roulent plus dans les artères de Kinshasa. Les agents de cette société ont enclenchée une grève depuis lundi 26 juillet pour exiger d'être payés. Ils accusent plusieurs (7) mois d'arriérés de salaires et de primes.
Par conséquent, dans une mégapole de plus ou moins 15 millions d'habitants, Kinshasa, plusieurs personnes, dont les travailleurs et les élèves, peinent pour trouver un moyen de déplacement à bas prix. Ils passent plusieurs heures aux arrêts de bus, sans trouver un moyen de déplacement et sont obligés de dépenser plus.
Au niveau du district de Tshangu tout comme dans plusieurs coins de Kinshasa, de nombreuses personnes font les pieds pour raccourcir leurs courses afin de réduire le coût à payer dans les transports en commun.
"J'habite Masina. Je fais les pieds jusqu'au niveau de l'échangeur de Limete de trouver un taxi bus où je payerai 500 FC pour atteindre Zando", relate une trentaine révolu, vendeur au marché central de Kinshasa.
Pour atteindre la commune de la Gombe, centre d'affaires de Kinshasa, de nombreuses personnes se retrouvent obliger d'utiliser les motos-taxis qui coûtent plus que les bus de société TRANSCO.
Les bus de cette société sont stationnés à l'entrepôt situé à proximité de l'échangeur de Limete, sans être utilisés. Les démarches pour lever cette grève tardent, entretemps, la population souffre. Et la société réalise une grande perte en termes des recettes.
Le ministre des Transports, Chérubin Okende avait suspendu à titre préventif l'équipe dirigeante de Transco, le 30 juillet. Chief Tshipamba Ngambamalu a été nommé directeur général ai de la société Transport du Congo (TRANSCO). Il sera secondé par Pierre Lutanga Wanga nommé Directeur général adjoint. Et Laurent Boyi est nommé Président du Conseil d’administration.
Une Commission d'enquête a été mise sur pied pour mener des investigations sur les faits mis à charge des membres suspendus du Conseil d'Administration et de la Direction générale de Transco.
Malgré ce changement à la tête de TRANSCO, la grève n'a pas encore été levée.
Il est impérieux que le gouvernement trouve rapidement une solution pour les agents de TRANSCO afin de permettre la circulation de ces bus qui soulagent le déplacement des milliers des Kinois.
Jordan MAYENIKINI
