L’Union internationale des distributeurs d’énergie électrique classe 5 types de centrales hydroélectriques (Le saviez-vous ?)

microcentrale hydroélectrique
PAR Deskeco - 23 mar 2021 09:02, Dans Développement durable

L’hydroélectricité a pour fonction de générer de l’électricité grâce à la force d’écoulement de l’eau.

L’Union internationale des distributeurs d’énergie électrique classe les différents types de centrales hydroélectriques de la façon suivante :

 • La pico-centrale (capacité inférieure à 20 kW) ;

 • La micro-centrale (capacité allant de 20 kW à 500 kW) ;

 • La mini-centrale (capacité allant de 500 kW à 2 000 kW) ;

 • La petite centrale (capacité allant de 2 000 à 10 000 kW) et

 • La grande centrale (capacité supérieure à 10 000 kW).

Il sied de savoir que la petite hydroélectricité, essentiellement pico/micro centrale, est une technologie considérée comme totalement fiable et bien adaptée aux zones rurales non raccordées au réseau électrique.

L’avantage de cette technique réside aussi dans le fait que la majeure partie de son potentiel exploitable (cours d’eau et rivières) réside dans ses zones rurales et notamment les sites isolés.

Contrairement à la grande hydroélectricité, la petite hydroélectricité a l’avantage d’avoir un impact environnemental (dégradation de l’environnement et détournement de l’eau d’irrigation) et sociétal (déplacement des communautés locales) beaucoup moins important.

Au vu de son fort potentiel énergétique, la République démocratique du Congo devrait s’inscrire dans la promotion des projets d’implantation de petites centrales.

Selon l’Atlas Interactif des énergies renouvelables, un document produit en 2014 en partenariat avec la SNV (Organisation Néerlandaise de Développement) et le PNUD, la RDC, de 217 sites hydroélectriques connus jusqu’alors (mais non localisés) il a été identifié près de 890 aujourd’hui, soit 673 sites supplémentaires. Cet Atlas des énergies renouvelables montre comment est réparti le potentiel hydroélectrique global du pays (les 100 000 MW) sur le territoire national. S’il était connu que le site hydroélectrique d’INGA concentre, à lui tout seul, un potentiel estimé à 44 000 MW, rien n’était indiqué sur la répartition ventilée du reste du potentiel national.

Avec cet Atlas, on réalise qu’un potentiel estimé autour de 10 000 MW se trouve largement décentralisé et offre au pays la possibilité de développer des aménagements hydroélectriques de taille moyenne (mini ou petites centrales hydroélectriques, c’est-à-dire dont la capacité varie entre 1 et 10 MW) mais aussi des applications hydroélectriques encore mieux adaptées à la structure du marché local (micro et pico hydroélectriques qui sont en dessous du mégawatt) sur l’ensemble de ses 145 territoires.

DESKECO

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