Les enquêteurs de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) ont mis la main, le 21 octobre dernier, sur des conteneurs dont la déclaration a été « fausse », rapporte un communiqué de presse de cette institution rattachée à la présidence de la République.
Selon l’APLC, ces fraudeurs ont déclaré le transport des machines usagées d’occasion alors qu’en réalité il s’agissait d’une usine neuve de fabrication de jus et produits alimentaires.
Pour une valeur CIF à déclarer de 171.000 $, soit 150.000 $ FOB facture et 21.000$ fret de 3 conteneurs de 40 pieds, ces fraudeurs ont déclaré pour 24.000 $, soit 12.000 FOB facture et 12.600 $ de fret.
« A l’examen du dossier, il se dégage clairement qu’il y a eu fausse déclaration, en effet, ladite déclaration ne correspond pas au constat fait par nos agents ainsi que celui de la DGDA. Il y a donc eu sous-évaluation, peut être assortie d’un acte de corruption », note l’APLC dans son communiqué de presse.
Pour l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption, cette prise est le résultat d’une opération conjointe menée avec la DGDA (Direction des douanes et accises) et l’ANR (Agence nationale de renseignement).
L’APLC est sous la direction de Me Ghislain Kikangala qui en est le Coordonnateur. Cette agence a été créée pour prévenir et lutter contre la corruption là où elle se passe, notamment dans les postes frontaliers.
Amédée Mwarabu