Jeanine Mabunda, présidente de l'Assemblée nationale de la RDC, a martelé sur la lutte contre la corruption, au cours de la plénière de clôture de la session ordinaire du mois de mars tenue le mercredi 22 juillet. Elle a indiqué que l'Assemblée nationale a examiné plusieurs propositions de lois relatives à la lutte contre la corruption. Lesdites propositions de loi ont été inscrites parmi les priorités de la session de mars.
La speaker de la Chambre basse du Parlement a aussi rappelé que son institution a adopté la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, pour barrer la route à cette dernière, reconnue comme un des fléaux qui entravent la croissance économique et la gouvernance.
"On dit souvent, « Zua madesu ya bana », ainsi, la corruption est reconnue comme un des fléaux qui entravent la croissance économique et la gouvernance. Elle constitue une menace pour la paix et la sécurité et les valeurs démocratiques. C’est pourquoi, l’examen des propositions de lois relatives à la lutte contre la corruption a été inscrit parmi les priorités de la session qui s’achève. Il était donc de notre devoir de mettre en œuvre les engagements internationaux. C'est dans ce contexte que l’Assemblée nationale a adopté la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, initiée par notre Collègue Henri Thomas LOKONDO YOKA et a engagé un débat constructif sur la proposition de loi modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal, initiée par l’Honorable Jean Pierre PASI ZA PAMBA. Après sa recevabilité, cette proposition de loi a été envoyée en commission pour examen approfondi", a déclaré Jeanine Mabunda lors de son discours annonçant la fin de la session ordinaire de mars.
Elle a mis également à l'actif de cette session de mars, des débats sur l’amélioration du climat des affaires, la protection des droits humains et l’amélioration de l’administration de notre système judiciaire ont été également parmi les priorités de cette session.
Pour rappel, la session de mars aurait dû être clôturée le 15 juin dernier. Cependant, en raison de l'état d'urgence sanitaire décrété par le Président et prorogé à six reprises par le parlement, cette clôture n'avait pas eu lieu. Lors de la prorogation de l'état d'urgence pour la sixième fois, la plénière de l'Assemblée nationale avait demandé au gouvernement de présenter le plan de sortie qui devrait marquer la reprise normale de certaines activités.
Les députés sont allés en vacances parlementaires, à partir de mercredi 22 juillet de 45 jours, avant de revenir pour la session budgétaire en septembre.
Jordan MAYENIKINI