Albert Yuma, le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), fait un plaidoyer pour développement du potentiel énergétique de la RDC. Il constate que le secteur minier par exemple narrive pas à tourner en plein régime à cause du déficit énergétique.
« Nous savons tous que le secteur minier, secteur important dans notre pays, rencontre des difficultés importantes pour sapprovisionner et quil fait face à un déficit de loffre estimé à 700 MW. Ce déficit coûterait en production selon certains entre 300 et 500 000 tonnes de cuivre par an », a-t-il dit à louverture de Conférence de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) sur lénergie qui se tient au Pullman-Grand-Hôtel Kinshasa du 05 au 07 Avril 2018.
Il a donné lexemple au projet de Centrale que la Gécamines développe à Luena, et qui propose à ces mêmes miniers une offre en énergie qualifiée de sûre et garantie par des opérateurs mondialement reconnus.
« Je dois dire que même si les promesses de souscription ont finalement pu être atteintes, cela ne fut pas aussi rapide que lon aurait pu sy attendre dans un contexte où le déficit énergétique et ses conséquences nous sont rappelés régulièrement, certes souvent à lappui dautres revendications. Cela étant dit, il ny a pas que les miniers qui ont besoin dénergie, il y a aussi, lagro-industrie, lindustrie manufacturière et tout le secteur tertiaire », a-t-il ajouté.
Dans le même cadre, il a rappelé que la capacité de production installée en Afrique totalise 28 gigawatts, alors que la RDC à elle seule possède un potentiel hydroélectrique de 774 gigawatts, dont moins de 3% sont effectivement exploités. Il a cependant regretté le retard dans lapplication des textes régissant ce secteur.