Le Fonds forestier national (FFN), un service du ministère de l’Environnement et du Développement durable qui contribue à la lutte contre le réchauffement climatique, tire la majeure partie de son financement des taxes d’abattage, de déboisement et de reboisement.
C’est ce qu’a déclaré Arnold Carlos Mbolekuni, chargé de communication et médias au FFN, ce mardi 27 mai 2025. Selon l’article 122, aux points 2, 4 et 5 du Code forestier, et l’article 8 du Décret n°09/24 les ressources du FFN proviennent de :
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La taxe d’abattage (50 % FFN et 50 % province) ;
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La taxe de déboisement (50 % FFN et 50 % trésor public) ;
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La taxe de reboisement (100 % FFN) ;
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50 % des recettes provenant de la vente des bois des plantations du domaine public de l’État, après déduction des charges y afférentes ;
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10 % des recettes provenant des services environnementaux, dont le crédit carbone ;
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Les subventions budgétaires ;
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Les apports extérieurs ;
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Les dons et legs.
« Il convient de signaler qu’actuellement, seules les taxes d’abattage, de déboisement et de reboisement sont activées », a-t-il confié à Deskeco.
Ces différents financements permettent au FFN de jouer pleinement son rôle, notamment en valorisant le capital naturel et en facilitant l’accès aux financements extérieurs.
« Dans cette optique, cette structure de l’État investit dans la gestion durable des forêts en finançant des projets de reboisement et en soutenant des projets favorisant la création d’emplois indirects. Ces deux activités stimulent l’économie du pays en agissant sur le marché des capitaux », a précisé Arnold Carlos Mbolekuni.
Il ajoute également que, depuis 2020, ce service contribue à la mobilisation des recettes internes de l’État et appuie les budgets provinciaux grâce à la taxe d’abattage.
Bruno Nsaka
