Selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC) rendue publique ce mercredi 15 janvier 2025, l’exécution du plan de trésorerie, (c’est-à-dire les prévisions des entrées et des dépenses) de l’Etat s’est soldée par un excédent de 43,0 milliards de francs congolais, aux 8 premiers jours du mois de janvier 2025. Cette situation est tout le contraire de ce que l’on a observé toute l’année 2024, ou l’exécution des dépenses publiques ne se soldait que par des déficits budgétaires.
« A la première semaine du mois sous revue, les recettes de l’Etat ont atteint 292,0 milliards de CDF », peut-on lire dans la note de conjoncture économique de la BCC. Cette somme se répartit ainsi selon les régies financières : DGI 36,4 milliards de CDF, DGDA 50,4 milliards et DGRAD 83,0 milliards.
Pour ce qui est des dépenses publiques, elles ont atteint 248,9 milliards de CDF, « dont 184,2 milliards de CDF concernant les dépenses courantes et 27,9 milliards portant sur les investissements », informe la BCC.
Si cet élan est observé, il sera difficile que les dépenses publiques du pays connaissent des déficits énormes, causés souvent par des dépenses de rémunération, des fonctionnements des institutions, dont la plupart exécutées en procédure d’urgence.
Après l’approbation du nouvel accord avec le gouvernement de la RDC par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) estimé à plus de 2,8 milliards de dollars des appuis budgétaires, les autorités du pays ont réaffirmé leur engagement « à une gestion rigoureuse et coordonnée des finances publiques pour garantir une croissance durable », a indiqué le ministère des finances dans un communiqué ce mercredi soir.
Bruno Nsaka
