La forte monnaie déprécie la monnaie faible
La mondialisation de la finance est essentiellement la mondialisation de la dette libellée en dollars. Ce qui entraîne une croissance des actifs financiers plus rapide, à une échelle beaucoup plus grande que la richesse réelle. Cela signifie qu’une partie importante de la croissance ne sont que d’énormes dettes. Ce sont des créations monétaires sans contre partie réelle, de la masse monétaire émise dans les systèmes financiers. Cela oriente à la manipulation négative, détruisant l’économie et les monnaies des pays qui sont en asymétrie avec le dollar et, amène la dépréciation régulière des actifs liquides des monnaies nationale (Exemple : Franc Congolais ).
Le Breton Woods reposait, il y a 70 ans, sur deux principes d’inspiration libérale : l’élimination des obstacles aux commerces internationaux et la convertibilité externe des monnaies sur le mécanisme d’économie des taux de change fixe ajustable. Le Rejet par l’Union soviétique du système de Bretton woods n’est pas le résultat de la guerre froide, mais précisément la cause de la guerre froide. Par contre, le capitalisme politique a changé sa nature externe, il est l’objectif du développement d’un pays et repose sur le carré magique : << la croissance, l’emploi, l’équilibre des finances publiques, la balance de paiement >>.
L’ÉCONOMIE LIBÉRALE, est inexistante dans la finance économique actuelle. Nous vivons LE CAPITALISME MONOPOLITISME DE CONIVENCE, dirigé par un petit groupe qui décidera de l’évolution du monde, à caractère communiste collectivisme ( les guerres à l’Est de la RDC, Russie/Ukraine, Israël/Palestine, la Covid-19, Ebola, manipulation des taux de changes, monnaies numériques, Black Rock ).
MACROÉCONOMIQUE, MACROPRUDENTIELLE POUR LA RDC
La Bonne monnaie chasse la mauvaise monnaie. La monnaie dans l’économie habituelle n’a pas de valeur intrinsèque, elle la tient de son intersection dans un système monétaire qui exécute les transactions et lui offre sécurité et stabilité. La monnaie, à s’en ternir là, on la considérait comme un voile. Ce qui interdit évidemment de comprendre ses interactions avec l’économie réelle.
Pour le franc congolais, les 3 concepts moderne de la monnaie ne sont pas remplis : l’unité de compte ( oui ), intermédiaire de change ( oui ), mais pas la réserve des valeurs et des investissements ( non ). Les réserves fractionnaires que détiennent les congolais, ES (total des liquidités en Franc Congolais hors circuit bancaire pour la consommation en quantité importante), ne produisent pas l’inflation et, MS (liquidités disponibles dans les systèmes financiers seraient moins importantes), ne produisent pas les effets financiers internes dans le système financier, suite à une épargne insuffisante des congolais dans les institutions financières en RDC.
En adoptant les paiements des factures et taxes en monnaie locale, l’idée est bonne, mais il faut plusieurs ajustements de la politique économique et monétaire, pour avoir un bon équilibre macroéconomique. La double dimension d’action dans l’apport macroéconomique se résume par : LA QUANTITATIVE, donner du travail à des millions des congolais et ; LA QUALITATIVE, il faut créer des millions d’emplois stable et non précaire et du déclassement.
Dans l’équilibre macroéconomique, il faut une bonne combinaison des fonctions de l’offre et de la demande dans l’équilibre général de l’économie. Les niveaux d’équilibre de l’inflation et les produits globaux doivent être au centre, entre les fonctions offre et demande (taux de croissance économique, chômage, l’inflation et l’équilibre des paiements sous contrôle : délai court des paiements fournisseurs).
Durant l’année 2023 en RDC, le déflateur du PIB a été négatif suite aux importations. Cela a plus détruit la politique économique conjoncturelle et l’indice de prix à la consommation ( IPC ), par des fluctuations en hausse de taux de change réel.
L’IPC (indice des prix à la consommation) croît plus vite en RDC, que le déflateur du PIB. Un faible taux de déflateur limite la capacité de la politique monétaire à influer sur l’économie nationale. L’équilibre macroéconomique pousse aux fluctuations des activités et aux variations de la demande de biens et services, le rôle de la demande à la détermination des produits et, ils insistent sur les facteurs qui peuvent modifier la demande, comme la confiance des consommateurs ou le niveau des taux d’intérêt et, limite la capacité de la politique monétaire à influer sur le taux de change.
Les déficits publics d’un état peuvent être à l’origine de la politique monétaire inflationniste. Il nous faut en RDC, LA MUTUALISATION DES ACTIFS LIQUIDES MONÉTAIRES FORTES, en réserves de changes, moins des dollars pour éviter les fluctuations, les flottements en baisse et hausse d’instabilité dans les marchés de changes internationaux contre le franc congolais. Dans l’avenir, pour une bonne RÉSERVE DE CHANGES, solide en résilience des fluctuations, il faut appliquer UNE ALLOCATION D’ACTIFS MONÉTAIRE (franc suisse, euros, yen, yuan), pour résister aux dépréciations dans les marchés de changes avec les dollars.
Pour un équilibre et la protection des consommateurs en RDC, il faut avoir une autorité de la CONCURRENCE et de la PROTECTION, indépendante (protection des consommateurs congolais). Il est indispensable pour réduire l’influence des grandes entreprises en RDC (Banques, Télécoms, Brasseries, assurances, miniers ….). Ils se constituent en TRUSTS pour manipuler les prix à leurs intérêts et, aussi le PRICING POWER, (augmentation des prix), sans amélioration de la qualité des produits vendus, mais en augmentation de la croissance organique de leurs Business sans protection des consommateurs congolais par l’Etat (l’économie, finances, budgets, FEC).
L’école de la pensée Américaine considère que la main d’œuvre est un capital. Investir plus dans la main d’œuvre se traduira par des rendements plus productifs. Une meilleure qualité de vie, meilleure éducation, force physique et intellectuelle et la créativité. Une classe moyenne est importante pour des salaires élevés qui créerait, le plus grand marché des consommateurs en RDC. En raison de la taille énorme du marché intérieur au Congo, le pays est capable de garder son propre destin économique entre ses mains.
Le gouvernement congolais n’incite pas les entreprises locales d’avoir accès aux marchés publics, facilement. Le morale des entrepreneurs congolais, de Club des entreprises congolais et, de la Fédération des entreprises Congolaise, est en dessous de la moyenne, suite aux multiples mauvaises politique économique et monétaire.
L’absence d’orientation pour les crédits, les dépréciations permanentes du Franc Congolais, le taux d’intérêt s’ajustant en dollars, détruisent la croissance organique des entreprises. Pour soutenir les PME, TPE, ETI, autres, à la relance économique, les banques commerciales en RDC n’ont pas une bonne politique des crédits suite à la mauvaise politique macroprudentielle, du système financier de la Banque centrale du Congo et du Trésor. La rotation de l’économie nationale de proximité (projets de 145 territoires ), doit être plus visible sans être trop sectorielle pour permettre plus des tendances, des créativités et une bonne formation dans les secteurs manufacturières. En général, la relance doit se faire par des actions gouvernementales pour faciliter la croissance du PIB, en création de plus d’emplois au niveau des communes. L’Économie communale des proximités peut diversifier la forte création d’emplois.
La Banque centrale du Congo doit faire attention à sa politique monétaire, des hausses de taux directeurs, une inflation à court terme ou l’inflation à long terme, n’est pas pratiquer une politique monétaire des contractions, sans orientation crédible, sans création d’emplois, et du PIB, en sacrifiant la croissance par la hausse du taux directeur. En plus, selon Taylor, la Banque centrale doit modifier son taux directeur et les taux intérêt directeur en tenant compte de output gap ( tendance entre deux périodes ) ( y - y ° ) et l’écart de l’inflation par rapport à la valeur du cible inflationniste et inflation anticipée ( # - # º ), pour une Inflation courte.
La Banque centrale du Congo a plus confondu l’inflation à la demande. Une inflation voulue, associée aux taux des chômages supérieur en RDC, est dû aux taux des chômages structurel, tandisque l’inflation par les coûts se caractérise par un niveau de chômage au-dessus de ce taux. L’économie congolaise a connu durant l’année 2023 une dépréciation de la monnaie nationale, une inflation sous-jacente, (l’indice PCE ), ( T4, trimestres ) 2023 et ( T1, trimestre ), 2024, avec l’effet de base inflationniste en 2024 ( T4, trimestre ), suite aux élections.
La Banque Centrale du Congo donne des estimations contraires à la réalité pour l’année 2024. L’inflation en hausse, elle a plus permis une dépréciation de la monnaie nationale par une politique budgétaire de consolidation, jeux de la Francophonie et la politique monétaire d’expansion et, l’intervention de la Banque centrale de sa politique monétaire non conventionnelle pour soutenir le Franc Congolais, en 2023, en augmentation du taux directeur de 1670 BP ( taux de base ), donc 16,70 %.
Le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale en hausse déprécie le multiplicateur monétaire dans l’économie réelle. L’injection par la Banque Centrale du Congo, de plus de 150.000.000 de dollars, pour soutenir le franc congolais dans les marchés interbancaire et parallèle, a plus profiter aux spéculateurs et non à l’appréciation du franc congolais, mais plus aux dollars d’être une monnaie de réserve durant cette période. La dépréciation du franc congolais conduit à la baisse la croissance du PIB et, à la hausse le chômage.
Lorsque le franc congolais s’écarte trop du taux de change établi, il peut mettre en découvert une partie de ses propres fonds, auprès de fonds pour intervenir sur la monnaie afin de rassurer le taux de change dans la fourchette établie.
Une politique monétaire restrictive peut être à l’origine d’une sévère récession au cours de laquelle la production baisse et hausse le chômage. Les fluctuations du taux de change d’une monnaie ont des conséquences macroéconomiques importantes. Elles affectent l’inflation, et l’activité et, de ce fait constituent un élément que les autorités de politique monétaire doivent prendre en considération.
La banque centrale de la RDC, doit pratiquer un modèle d’une bonne régulation financière et un système financier et bancaire stable ( politique macroprudentielle), capable d’absorber les chocs sans apparition des processus cumulatifs de nature à entraver les transferts des fonds disponibles aux projets d’investissements efficaces et les paiements des transactions dans l’économie. Les influences exercée par les transactions internationales sur la création de la politique monétaire dépendent des règles du jeu du système monétaire international. Les transactions internationales influencent la création monétaire à travers la contrepartie externe de la masse monétaire.
Le Trésor devrait être en asymétrie, POLICY-MIX, avec la Banque centrale, pour appliquer des flexibilités dans la politique économique d’EXPANSION et de CONSOLIDATION suite à la tension de la politique monétaire, pour permettre la croissance, pallier les manques des multiplicateurs monétaires dans le marché du fonds monétaire, pour les investissements locaux.
La thésaurisation monétaire en RDC, (dollars et Franc Congolais ), hors contrôle du circuit interbancaire, n’affecte pas le prix des biens dans l’économie réelle et, parallèle, car une grande partie est stérile de cette masse monétaire non commercialement dans l’économie réelle et parallèle pour créer une forte inflation. La forte circulation de la liquidité des monnaies (dollar et Franc Congolais ) dans l’économie congolaise n’amène pas une vitesse importante de la circulation des francs congolais et le dollar dans les commerces internes. Ces monnaies stériles dans l’économie réelle et parallèle n’affectent pas les circuits financiers et économique pour créer une inflation forte. Les congolais ont un faible taux de bancarisation suite aux taxes diverses des banques commerciales et la confiance aux systèmes financiers.
Les paradoxes des paiements en Franc congolais
<< L’ASYMÉTRIE MONÉTAIRE DE FRANC CONGOLAIS AU DOLLAR, DÉTRUIT LA POLITIQUE MACROPRUDENTIELLE DU SYSTÈME FINANCIER DANS L’ÉCONOMIE NATIONALE >>
<< UNE GESTION PRUDENTIELLE DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE ET DES RÉFORMES ÉCONOMIQUES INDISPENSABLES AUX RISQUES DE LA DÉPRÉCIATION DURABLE DE LA MONÉTAIRE NATIONALE EST IMPORTANTE >>
Les mesures prises par le gouvernement sont salutaires, mais pour une courte période, en stérilisant la monnaie nationale pour réduire la masse monétaire, en ajustement d’inflation. Alors qui imprime cette monnaie ? Qui injecte la masse monétaire qui créé l’inflation dans les circuits économiques sans contrôle ? La BCC et Le Trésor (Ministère des finances ).
En imposant les paiements de toutes les taxes en Franc Congolais, cette situation ne ressoudera pas l’appréciation de la monnaie nationale. Une monnaie est une question de la CONFIANCE, mais suite à la dépréciation permanente du Franc Congolais, qui amènerait une fluctuation à la baisse du pouvoir d’achat et l’instabilité pousserait à la hausse du taux de change réel, ramenant à la hausse les produits d’importations, avec une l’inflation Core permanente ( alimentaires et énergies ), sans contrôle du gouvernement.
Quand le Premier Ministre SAMA LUKONDE avait prôné la stabilité macroéconomique, dans l’économie nationale, cela dépendait de la production, de la croissance du PIB, inflation, chômage, taux de participation qui est supérieur à 80 % de la population. L’orientation de la croissance, doit être redéfinie, le rôle de l’Etat, en principe, c’est prendre des réformes dans les secteurs publics, industriel et bancaire.
L’économie centralisée (RDC) a plusieurs limites, surtout dans les pays en voie de développement. La production de masse des produits exportables (quantité inférieure et qualité) à faible valeur ajoutée. Il y a d’énorme gaspillages des capitaux dans les secteurs directement soumis à l’autorité de l’Etat central. (145 territoires, Bukangalonzo, projets batterie électrique, achats maïs, autres ). Le sytème économique centralisé du gouvernement congolais aurait des difficultés d’apporter une croissance au niveau national. Il faut une diversification et les participations des privés moins d’Etat pour la relance à travers les provinces du pays.
Nous avons une inflation des actifs réels (immobiliers ) qui déprime fortement le Franc Congolais par rapport aux dollars dans l’économie structurelle et conjoncturelle. Cette inflation des actifs immobiliers, serait le moteur important de la dépréciation des monnaies, le Franc Congolais et le dollars (achats et ventes immobiliers ). Une dépréciations de 20% franc Congolais et, 9 % le dollar, après une transaction immobilière. Le gouvernement ne se rend pas compte de cette inflation cachée, mais détruisant les agrégats financiers, plus la dépréciation du taux de changes dans l’économie nationale. La combinaison des l’offres et de demande agrégées permet de disposer d’un outil macroéconomiques simple pour comprendre comment se déterminent le produit global et le taux d’inflation de l’économie. Cette approche permet de connaître certains paramètres conjoncturels récents et d’éclairer les nombreux débats à la conduite de la politique économique
La politique Procyclique du gouvernement décourage la production locale, ramène à la hausse du taux de change réel par rapport aux produits locaux. La politique objective de change peut permettre de casser la psychologie inflationniste stabilisant l’économie. En RDC, nous avons souvent une inflation courte voulue par le gouvernement, que la Banque centrale du Congo confond à une inflation structurelle. Les déséquilibres des finances publiques peuvent provoquer une crise de change, en plus le déséquilibre budgétaire peut conduire à une détérioration de la monnaie. La perte et la maîtrise du déficit budgétaire est le signal qui déclenche la spéculation contre la monnaie nationale et, elle peut entraîner son effondrement.
Le Trésor congolais se finance par la monétisation de la dette (Bon du Trésor), cette quantité de la monnaie au marché (SVT), n’est pas commerciale à l’intérieur du système financier, crée une inflation non créatrice du pouvoir monétaire, mais une monnaie stérile qui apporterait l’inflation cachée. Les émissions du bons du trésor affectent les effets multiplicateurs monétaires dans les marchés des crédits des banques commerciales, cela détruit les marchés des crédits aux entreprises et aux particuliers, et empêchent la relance économique et la croissance organique des investissements locaux. Avec le régime de change flottant, il y aurait toujours manipulation du taux de changes, libre circulation des capitaux non contrôlée, moins des réserves de changes, par manque de retour des devises aux exportations. Le Franc Congolais serait toujours en fluctuation dépressive, suite à l’asymétrie de la monnaie nationale face au dollar et par manque de la vraie politique des productions industrielles et la vraie politique macroprudentielle.
Le régime de change flottant en RDC est difficile pour que tout puisse réussir facilement, parce que les milieux économiques et les congolais sont tenus de subir la dépréciation monétaire et une inflation du taux de change réel et du taux d’intérêt réel. La suppression de l’influence du dollars dans les circuits commerciaux n’apporterait pas la dédollarisation complète. Nous aurons toujours besoin des dollars dans notre économie nationale.
La mise en place de cette décision apporterait une partie de la solution, mais pas la stabilisation de l’économie. Des vraies réformes de la politique monétaire et économique sont nécessaires. La dédollarisation dans l’économie congolaise aurait des inconvenients suite aux ciblages, dans les marchés de changes qui est en asymétrie ; le franc congolais aurait une perte d’indépendance monétaire et une exposition accrue par rapport à la devise forte. L’économie est ancrée aux dollars, un choc qui rend l’impossibilité d’émission et la création monétaire librement par la banque centrale et, d’agir en prêteur en dernier ressort. Le pays qui abandonne le contrôle de sa monnaie, perd le revenu retiré par l’état suite a l’émission de la monnaie( le seigneuriage).
Les avantages des paiements en monnaie nationale franc congolais et non en dollars
- Facilitation des transactions commerciales entre les fournisseurs et les acheteurs, en utilisant le Franc Congolais, sans recourir à la devise, mais risque de la hausse du taux de change en FC ;
- Stabilité monétaire dans l’économie réelle et parallèle, à court terme avec réforme obligatoire ;
- Limite la spéculation du Franc Congolais par rapport aux dollars ;
- La confiance dans la monnaie nationale à condition de mettre en valeur la production locale ;
- Pratiquer une flexibilité monétaire dans le régime de change actuel, en régime de change fixe ajustable par moment ;
- Les risques d’imposer une monnaie nationale dans les transactions internes ;
- Instabilité financière de Franc congolais et dépréciation en cas de non réformes, de la politique macroéconomique et macroprudentielle ;
- Réduction des recettes fiscales, suite aux fluctuations négatives du Franc Congolais, qui aboutirait à moins des recettes fiscales ;
- Facilitation des marchés parallèles qui pourrait amener la dépréciation du Franc Congolais, contrôlé par les spéculateurs.
- Instabilité d’avoir le fixing du taux de change entre les marchés officiels et parallèle ;
- Le Franc Congolais étant une monnaie qui n’est pas une réserve de valeur et des investissements en Franc congolais, risque la fluctuation en baisse ;
- Le taux de change réel déprécie les produits locaux aux produits importés extravertis ;.
- Hausse de taux d’intérêt en franc congolais dans le marché de crédits, risque de la dépréciation pour l’économie locale et de dévaluation de la monnaie locale ;
- Risque de taux d’intérêt en baisse et taux de change des fluctuations négatives du Franc Congolais ;
- Le taux directeur doit être fixé en se référant aux franc congolais, ce qui provoque la hausse de taux d’intérêt, par les banques commerciales dans le crédit à la consommation ;
- le facteur autonome, moins important dans les recettes des administrations, tension dans le marché des crédits par rapport aux taux directeurs ;
- Les agrégats financiers en RDC seraient en tension permanente ;
- Taux d’épargne inexistante en franc congolais ;
- Taux d’équilibre moindre suite à la dépréciation du Franc congolais, l’accès aux crédits serait difficile pour les entreprises et les crédits à la consommation.
Suite à une instabilité économique, la RDC souffre d’une économie moins prospère. Imposer une monnaie nationale peut aggraver la situation. Les fluctuations monétaires et l’inflation élevée peuvent nuire à la confiance des investisseurs et aux entreprises, entraînant une insécurité financière, par manque de la politique d’épargne en Franc Congolais, et d’investissements étrangers directs. Nous aurions une perte de la valeur de la monnaie nationale et, cela ramerait une forte augmentation de la masse monétaire en Franc congolais qui pousse à une inflation des prix à la consommation (indice IPC ) et la dépréciation du pouvoir d’achat (indice CPE ).
Quant aux entreprises, il y aurait une réduction des activités commerciales. Imposer une monnaie nationale donnerait des directives limitées dans les commerces et la non participation des investisseurs étrangers suite à la fluctuation négative de la monnaie nationale, aux taux de changes et, l’aggravation du taux de change réel. Cela pourrait réduire la stabilité aux investissements économiques et entraînerait une forte instabilité, sans une bonne réforme.
En ce qui concerne les commerces internationaux, impossibilité d’avoir les importations et exportations des dollars, suite aux fluctuations du taux de change ( Miniers ), La perte des confiances aux investisseurs congolais et étrangers. En imposant le franc congolais, cela signifie une obligation dans les secteurs financiers et commerciaux. Les vrais investisseurs directs étrangers seraient méfiants suite aux dépréciations et aux spéculations monétaires.
La monnaie nationale peut perdre de sa valeur dans un bref délai, sans valorisation nominale dans la croissance du PIB. Non sans compter le risque permanent d’une inflation supérieure au pouvoir d’achat. Indices ( IPC, CPE, JOX, PMI ). Une réforme macroprudentielle est indispensable, suite à la non appréciation du Franc Congolais, suite aux dysfonctionnements financiers et suite aux taux de change réel. Le taux d’intérêt en monnaie locale serait à la hausse. La non convertibilité aux taux du marché de la monnaie nationale serait spéculative et difficile à trouver les devises aux importations. Cela limiterait la possibilité des exportations affectant la balance commerciale et courante.
Les messageries financières doivent aussi se soumettre aux instructions du gouvernement ( western union, money gram, ria, Mpsa, orange money ). Les retraits et transferts à l’intérieur et extérieur se font toujours en dollars. Il faut une réforme. Les paiements doivent se faire en Franc Congolais. Les variations de l’offre des monnaies en hausse, comme à la baisse peuvent jouer un rôle important dans les fluctuations économiques comme dans le cycle conjoncturel.
Les spéculations permanentes dans l’économie informelle peuvent entraîner dans certaines situations la hausse de la masse monétaire dans l’économie parallèle (Cambistes). La falsification des nouvelles alternatives financières, transactions par téléphone, pour la mise œuvre difficile d’utiliser la monnaie nationale dans certains commerces (Nouvelles technologies), avec des taux intérêts différents, échappent aux contrôles des régies financières.
AIMÉ LAMBALA
ALS. FINANCE CIF
EXPERT EN HAUTES FINANCES, MACRO- ÉCONOMIQUE, MONÉTAIRE ET MARCHÉS FINANCIERS
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