Le suisse Glencore a conclu un deal avec les deux actionnaires de KICO (Kipushi Corporation), à savoir le canadien Ivanhoe et le congolais Gécamines, qui consiste à l’achat d’une partie de la future production de cette société de production de zinc installée dans la province du Haut-Katanga en République démocratique du Congo. Par cet accord, Glencore a apporté un financement de 250 millions USD pour faciliter le démarrage de l’exploitation de cette mine de zinc restée à l’arrêt pendant plusieurs années.
La première production de concentré de zinc est attendue au troisième trimestre 2024. L’annonce a été faite par le canadien Ivanhoe Mines, propriétaire majoritaire du projet, qui précise qu’il a aussi conclu un accord tripartite d’achat avec le géant suisse des matières premières et le propriétaire minoritaire Gécamines, pour la future production du projet.
De cet accord, KICO devra livrer annuellement 400 à 600 000 tonnes de concentré de zinc à Glencore, soit 100 % de la production de la mine, sur une période de cinq ans.
« La mine souterraine de Kipushi sera la plus importante exploitation de zinc au monde, avec une teneur moyenne d’environ 36 % de zinc au cours des cinq premières années de production […]. Nous nous efforcerons également, avec notre partenaire Gécamines, de poursuivre l’exploration de Kipushi, y compris dans les zones riches en cuivre et en argent », a déclaré Marna Cloete, présidente d’Ivanhoe, pour qui ces accords constituent des étapes essentielles dans le développement du projet.
Signalons qu’Ivanhoe Mines détient 68 % d’intérêts dans KICO contre 32 % pour la Gécamines, la compagnie minière nationale de la République démocratique du Congo. Cependant, d’ici à l’entrée en service de la mine de zinc de Kipushi, les parts de la Gécamines devraient être portées à 38%, selon un accord conclu en février 2023.
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