Dans un communiqué rendu public jeudi 21 juillet, le Comité de gestion de l'Université de Kinshasa (UNIKIN) déclare ne pas être informé officiellement des décisions de l'Assemblée générale de l'APUKIN, l'association regroupant les professeurs de cette université. Les échos de l'APUKIN appellent à la grève au sein de l'UNIKIN.
Le Comité de gestion affirme n'est pas être saisi officiellement, contre accusé de réception, par une notification de ladite assemblée générale tenue en date du 20 juillet 2022, comme relayent les réseaux sociaux.
En conséquence le Comité de gestion de l'UNIKIN précise que les activités académiques se poursuivent normalement.
Il rappelle que la grève est un droit reconnu par les lois du pays et met en garde quiconque oserait perturber ou inquiéter le déroulement normal des activités au sein de l'UNIKIN.
"La grève est un droit individuel et lié au contrat de travail. Tout employé de l'Université de Kinshasa a le droit inaliénable d'adhérer ou non à la grève. Les professeurs membres qui souhaitent poursuivre les activités doivent savoir que toutes les dispositions sont prises pour leur sécurité et la poursuite des activités académiques, scientifiques et administratives. Le Comité de gestion met en garde quiconque oserait perturber ou inquiéter le déroulement normal des activités sur toute l'étendue et dans tous les secteurs de la vie universitaire", renseigne le communiqué du Comité de gestion de l'UNIKIN.
Le communiqué signé par le recteur de l'UNIKIN, Jean-Marie Kayembe Ntumba précise que les activités académiques se poursuivent en conformité au calendrier académique.
"Les activités académiques et scientifiques (défenses des thèses, mémoires des DEA, etc, conférences, colloques, symposiums et autres rencontres scientifiques se poursuivent conformément à la programmation et au calendrier académique", précise le Comité de gestion de l'UNIKIN.
Par ailleurs le comité de gestion de l'UNIKIN invite l'APUKIN à poursuivre le dialogue et les négociations avec l'Etat-employeur, représenté par la tutelle pour la matérialisation des revendications socioprofessionnelles du personnel de l'Etat.
Jordan MAYENIKINI