Dominique Diomi est congolais basé aux USA. Il est dans les affaires et s’illustre également dans la participation des activités impliquant la communauté congolaise aux États-Unis dont il a été d’ailleurs président. Il était parmi les orateurs de la Conférence Congo Global Connections à Atlanta (Géorgie). Cet évènement de partage d’informations et d’opportunités d'affaires réunit des décideurs, des investisseurs et entrepreneurs internationaux, responsables et dirigeants congolais. Il a notamment plaidé en faveur d’une meilleure canalisation des apports.
« Nous avons plus de 4 millions de congolais qui vivent à l’étranger. Prenons juste un exemple. A Dallas, le revenu moyen d’une famille est d’environ 40 000 dollars par an. Essayer de multiplier par les nombre de congolais qui y sont. Cela peut vous donner un chiffre intéressant. Rien qu’à Dallas, la communauté représente plus de 200 millions de revenus ».
Conscient de la réputation pas toujours reluisante de certains membres de la diaspora, il a plaidé pour une meilleure organisation.
« Nous devons quitter le mythe de croire que ceux qui sont dans la diaspora ne sont pas sérieux. Ce que nous manquons, c’est simple: des structures. Nous travaillons dessus. Vous avez la Conférence Congo Global Connections ».
Et pour plus d’efficacité, le gouvernement congolais doit jouer sa part: « Nos autorités doivent reconnaître cette dynamique et l’accompagner. Nous sommes congolais. Je peux investir ici. Ça fait 17 ans que le fais ici et je ne fais que la charité au Congo. La charité ne suffit pas pour résoudre tous les problèmes du Congo ».
Selon les estimations du ministères des affaires étrangères, les ressortissants congolais vivant à l’étranger seraient plus de 16 millions, dont près de 12 millions auraient acquis une nationalité étrangère.
Magalie Kabale
