Goma : clôture ce samedi de la planification annuelle du projet agricole PASANK

Ce samedi 16 février 2019 se clôturent les travaux de l’atelier de planification opérationnelle du Projet d’appui au secteur agricole du Nord Kivu (PASANK) pour 18 mois, allant de 2019 à juin 2020. Ouvert depuis le mercredi 13 février, cet atelier, organisé par l’unité de coordination provinciale de ce projet à l’hôtel Mbiza de Goma,  voudrait mettre en place un chronogramme de tous les jalons de la période couverte par le PTBA (Plan de travail et budget annuel) en guise de planification opérationnelle de 18 mois après son lancement en décembre 2018.

Lançant solennellement les travaux de cet atelier, le ministre provincial de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement rural, M. Kambumbu Martial, a salué cette branche de planification de l’unité de coordination du projet PASANK « d’avoir répondu aux normes de la mise en œuvre des activités du PASANK par tous les acteurs impliqués ».

Ravi de l’apport du projet dans la mise en œuvre du Plan de développement provincial, le ministre Kambumbu a réaffirmé la volonté du gouvernement provincial du Nord-Kivu dans l’accompagnement des activités du PASANK, « afin d’atteindre les objectifs assignés, mais également, d’améliorer les conditions de la sécurité alimentaire dans cette province meurtrie de l’Est de la Rdc ».

Le PASANK est un projet novateur en Rd Congo que le FIDA et le Gouvernement congolais ont accepté d’impliquer des organisations paysannes (SYDIP, COOCENKI et LOFEPACO)  comme chefs de file dans les filières pomme de terre, maïs, riz. La FOPAC Nord-Kivu est dans le renforcement institutionnel, l’Ong belge Rikolto pour le café arabica, ainsi que les services publics de l’Etat (IPAPEL, IPDRAL, INERA, CAPSA, SENASEM, SNSA, DVDA, ONAPAC et ONC et l’Université catholique de Graben) pour les appuis techniques.

Le budget pour la mise en œuvre des plans opérationnels des partenaires de PASANK pour la période de 18 mois est évalué à 13.493.125 Usd, dont 61% pour la première composante qui est le soutien au développement des capacités des acteurs d’appui aux filières agricoles, 17,4% pour la composante d’appui aux infrastructures rurales et finalement 21,6% pour la gestion et la coordination du projet.

Durant ces quatre jours d’atelier, les participants ont échangé sur la théorie de changement du PASANK. C’est-à-dire, une analyse minutieuse des interactions entre l’impact – les effets – les résultats principaux et les produits du projet ; le cadre logique de référence et celui des résultats avec indicateurs spécifiques de PASANK ; ainsi que  les indicateurs de base du FIDA.

Les participants ont également suivi la présentation et l’analyse des contenus des plans opérationnels des organisations paysannes chefs de file et des services étatiques impliqués dans le projet, avant de chuter par l’harmonisation des indicateurs et des cibles. Ceci, pour permettre aux parties prenantes de mieux maitriser les actions de chaque partenaire avec possibilité de définir les interactions entre eux.

Lepetit Baende