Une enquête menée dans la province de la Tshopo par l'Initiative pour la Protection des Droits de l'Homme et la Réinsertion Sociale (IPDHOR) et l'ONG Patrice Emery Lumumba pour le Développement communautaire, la Défense et la Promotion des droits humains (PELDDH) révèle les conditions de travail extrêmement précaires auxquelles font face les creuseurs artisanaux, dépourvus d'équipements de protection et de toute forme d'assistance sociale.
Selon ce rapport, « le manque d'équipements de protection individuelle, la pollution des rivières contaminées par des substances toxiques, la déforestation et l'abattage massif d'arbres exposent les communautés locales à diverses maladies. Elles sont particulièrement touchées par les maladies hydriques et n'ont pas accès à des soins de santé appropriés ».
Des cas de maladies déjà enregistrés
Dans le territoire de Banalia, sept cas de maladies cutanées, notamment la gale et des brûlures de la peau, ont été identifiés le long de la rivière Télé, directement liés aux activités minières. De même, dans le territoire de Basoko, cinq cas similaires de maladies dermatologiques (gale et brûlures cutanées) ont été recensés.
À ces risques sanitaires s'ajoute un autre problème majeur : l'exploitation des enfants dans plusieurs sites miniers de la province.
Par ailleurs, ces structures recommandent :
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au ministre de l'Environnement d'identifier et documenter les cas de pollution, de déforestation, les maladies liées à la contamination des eaux, ainsi que les familles délogées à cause des activités minières ;
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et à la Première ministre de mettre en place un mécanisme strict de lutte contre la présence des enfants dans les sites miniers d'or et de diamant de la province de la Tshopo.
Divine Mbala
