Dans le cadre du nouvel accord obtenu entre le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement de la RDC, ce dernier, à travers ses services spécialisés dont la Direction des inventaires et aménagement forestier (DIAF), a annoncé la publication prochaine et régulière des données géo-spatiales des forêts en RDC.
« Le poster fait partie de l'engagement de la République démocratique du Congo en matière de concessions forestières avec le FMI pour ce qui concerne les forêts. Donc, il est question de publier les données géo-spatiales des forêts en RDC, car cela fait partie des engagements de la RDC face au FMI. Nous venons de valider cela, et maintenant, ça sera publié sur le poste du système national d'assurance forêts, parce que nous sommes tenus de surveiller les forêts pour voir comment cette liste est conservée et gardée », a indiqué ce vendredi 28 février Maurice Matanda, directeur chef de service de la DIAF, lors de l'atelier de présentation et validation de la version 2024 de la cartographie des concessions forestières de la RDC, à Kinshasa, selon les propos rapportés par l’Agence congolaise de presse (ACP).
Le 15 janvier 2025, le Conseil d'administration du FMI a approuvé un accord de 38 mois en faveur de la République démocratique du Congo au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), d'environ 1 729 millions de dollars USD, soit 125 % de la quote-part, ainsi qu’un accord de 38 mois au titre du Mécanisme pour la résilience et la durabilité (RSF) d’environ 1 038 millions de dollars US, soit 75 % de la quote-part.
Le programme soutenu par le RSF aidera la RDC à faire progresser son adaptation au changement climatique et son programme d’atténuation tout en consolidant son rôle de « pays de solutions » dans la transition vers une économie mondiale à faibles émissions de carbone.
Les principales priorités du programme soutenu par le RSF sont de protéger les forêts tropicales de la RDC, qui sont les deuxièmes en taille après l’Amazonie, de renforcer la résilience aux catastrophes climatiques et d’intégrer les considérations climatiques dans la gestion des investissements publics, selon le FMI.
Ainsi, le gouvernement s’est engagé à adopter des amendements à la loi forestière pour définir le processus d’attribution des concessions forestières, de conservation et de forêts communautaires, en précisant les mesures de sauvegarde et de compensation sociales et environnementales, ainsi que les mécanismes pour garantir la transparence du processus d’attribution et le suivi de la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale.
Bruno Nsaka
