« Il faudra voir comment élargir l’assiette fiscale avec de nouveaux contribuables, notamment ceux du secteur informel, pour éviter une pression beaucoup plus accrue sur les contribuables actuels et des dérives au nom de la maximisation des recettes, car le climat des affaires en dépend », a déclaré Patrick Ndiko, analyste financier.
En termes de nouveautés de contrats de performance, il a fait savoir que : « l’accent doit être mis sur l’homme car l’agent est au centre de l’action et recevra les outils nécessaires à la réalisation d’un travail de qualité ».
Patrick Ndiko a indiqué que ce contrat met l’accent sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques. L’expert financier a salué les contrats de performance qui, selon lui, s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration et l’augmentation des recettes publiques mettant ainsi l’accent sur la part à rétribuer aux régies financières.
Par ailleurs, Patrick Ndiko a proposé la digitalisation du système fiscal pour améliorer et augmenter les recettes publiques du pays.
Ces contrats de performance se construisent sur trois axes essentiels: les objectifs des recettes à réaliser durant l’année concernée, les actions à mener par chaque partie pour la mobilisation des recettes, ainsi que les indicateurs de performance permettant d’évaluer distinctement les efforts de chaque service opérationnel des régies financières.
Pour rappel, le prix de performance pour cette année a été attribué à la Direction générale des douanes et Accises (DGDA), qui a réalisé 101% de ses objectifs, avec 5 015 milliards CDF collectés pour une prévision de 4 949 milliards CDF, suivie de la DGI, qui a reçu le prix d’encouragement avec 86% de réalisation, soit 11 714 milliards CDF sur une prévision de 13 856 milliards CDF. La DGRAD a, quant à elle, atteint 76% de ses objectifs.
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