Le Cabinet Office of Environment and Mining Studies (OEMS) s'insurge contre la campagne de dénigrement de l'expertise congolaise en matière d'études techniques et environnementales congolaises au profit de l'expertise étrangère.
Pour cette organisation 100% congolaise, la République démocratique du Congo peut compter sur ses propres experts dont les capacités ne sont plus à prouver.
"Depuis un certain temps, on s'est rendu compte qu'il y a une certaine opinion qui dénigre nos études techniques et à impact environnemental. Cette opinion n'est pas qualifiée de dénigrer notre étude. Pour les tout premiers projets qui sont arrivés en RDC, ce sont des cabinets étrangers qui venaient faire des études à impact environnemental. On a constaté beaucoup de lacunes puisqu'ils ne connaissent pas très bien le milieu. Mais à ce jour, avec l'évolution, il y a des experts congolais qui sont même invités dans les études qui sont faites ailleurs. Sur le plan technique, nous pouvons affirmer qu'il y a en République démocratique du Congo, une compétence technique environnementale avérée. Bien qu'il y a eu des tâtonnements au début et c'est normal dans le cycle de toute évolution. L'expertise existe. La qualité de travaux qui sont en train d'être élaborés ne fait que s'améliorer. Nous avons une centaine d'experts en environnement et nous avons plus d'une centaine de bureaux d'étude agréés", a expliqué Professeur Arthur Kaniki, expert en études d'impact environnemental.
Pour soutenir cette idée, l'OEMS soulève la question du projet Kipay qui consiste à construire une centrale hydroélectrique à Sombwe près du parc national de l'Upemba, dans la province du Haut-Katanga.
Ce projet a fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs organisations ont affirmé qu'aucune étude à impact environnemental n'a pas été faite et que le projet devrait impacter négativement la biodiversité de la rivière Sombwe.
Contrairement à ce qu'ont affirmé ces ONG, le Cabinet OEMS qui a été recruté dit avoir effectué toutes les études avec le concours des autorités compétentes.
"C'est le bureau d'études OEMS qui a été recruté. Le bureau a procédé aux enquêtes de terrain, les enquêtes de bases. Il a fait les enquêtes biologiques, les enquêtes sociologiques et les enquêtes du milieu physique. C'est sur base de cela qu'il produit de rapport susceptibles de permettre l'élaboration du rapport final. Le projet avait décidé de mettre en place une commission pour encadrer le bureau d'études. C'est dans le comité de pilotage qu'il y avait tous les ministères et services concernés par la production de l'énergie électrique. L'étude a été élaborée et a été soumise à l'autorité compétente parce qu'il y avait des termes de référence qui étaient donnés", a expliqué pour sa part, M. Jacques Ramazani, expert et également cadre de l'OEMS.
Et d'ajouter:
"Dans un premier temps, il y a eu des observations qui ont été faites qu'on a signifié au cabinet d'études environnementales de pouvoir compléter. C'est ce qui a été fait par la suite. Le certificat a été délivré au promoteur du projet".
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