Il y a plus ou moins 500 participants, puisque plusieurs délégations venues des pays africains y compris des Chefs dEtat et de gouvernement, des organisations internationales, des agences de coopération, des entreprises du secteur public et privé, ainsi que des membres de la Société civile et des chercheurs prennent part à ces assises. La cérémonie douverture a été marquée par la participation de quelques personnalités internationales, dont le secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres.
La République démocratique du Congo est représentée à ces assises par son Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la tête dune forte délégation. Ainsi dans le cadre de cette conférence, il est prévu une rencontre en tête-à-tête entre lui et le président de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale), M. Shinichi Kitaoka, qui, rappelez-vous, a visité la Rdc au mois de juillet dernier.
Selon un communiqué de la Présidence de la Rdc publié lundi, au cours de cette conférence internationale, le Chef de lEtat congolais déclinera les priorités pour la Rdc et lappui attendu qui est de trois types. Premièrement le renforcement des capacités dans différents secteurs ; en second lieu les dons non remboursables (près de 50 millions de dollars américains par projet et par pays) à travers des entreprises japonaises. Et troisièmement, le Président Félix Tshisekedi ambitionne de rendre la Rdc à nouveau éligible aux prêts concessionnels, financements dont la hauteur est illimitée et au taux dintérêt à moins de 0,1 %, sachant que la Rdc avait été exclue pour insolvabilité.
Le communiqué signale que déjà la Rdc a pu obtenir des garanties du gouvernement japonais, notamment pour la réhabilitation du Port de Matadi, de la Clinique kinoise, mais surtout de la turbine 24 de la centrale hydroélectrique Inga 2, « qui stabiliserait le courant électrique dans la ville de Kinshasa et dans le grand Katanga.
Les enjeux de la TICAD 7
Selon une note dinformation de lAmbassade du Japon en Rd Congo, « Au regard de grandes lignes de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de lAfrique (TICAD), où la création de nouveaux emplois à travers la formation professionnelle occupe une place de choix, la coopération entre la Rd Congo et le Japon prendra encore de la hauteur et la vision du Président Tshisekedi se verra à coup sûre matérialisée ».
En effet, poursuit-elle, « pour cette 7ème édition, les enjeux de la TICAD sont de taille. Et comme il est question du continent noir, la République démocratique du Congo, dans sa position stratégique, après avoir connu une alternance légendaire au sommet de lEtat, serait parmi les plus grands bénéficiaires africains sur toute la ligne ».
Inaugurée en 1993, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de lAfrique vise à promouvoir le dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et les partenaires dans le domaine du développement, note-t-on. Sous la houlette du Japon, les Nations Unies, le PNUD, la Banque mondiale et la Commission de lUnion africaine en sont des co-organisateurs.
« Cest donc un cadre où de hautes personnalités de tous bords se rencontrent, et donc de grandes décisions se prennent, de grands rêves se réalisent », indique lAmbassade du Japon.
Lepetit Baende