A l'issue de la séance de travail avec la présidente de l'Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, et les membres de la commission Économique et financière, ce lundi 3 juin, M. Mauricio Villafuerte, Conseiller du FMI-Département Afrique s'est confié à la presse.
«C'est une réunion très intéressante avec l'honorable présidente de l'Assemblée nationale et les membres de la économique et financière. Nous avons suivis un exposé général sur toute la législature passée et les activités à caractère économique que l'Assemblée nationale a couvertes pendant les dernières années et leur impact potentiel sur l'activité économique. Nous avons cherché à comprendre les activités que l'Assemblée nationale entreprend pour améliorer la gouvernance économique et comment se font les contrôles budgétaires et le rôle de l'Assemblée nationale pour garantir et assurer la crédibilité du budget et comment elle veille à la meilleure allocation des ressources, comment elle peut aider à l'objectif de maximisation des recettes par le gouvernement et améliorer le climat des affaires», a déclaré Mauricio Villafuerte à la sortie de ces échanges.
Le FMI boucle sa mission en RDC le 4 juin prochain. Il a profité de l'occasion pour faire le point de ces travaux de consultation au titre du chapitre 4 des statuts du FMI.
«Nous sommes arrivés il y a près de deux semaines. Nous sommes presque arrivés à la fin de la mission. Notre mission était de faire une évaluation de la situation économique et en faire un état, analyser les politiques macroéconomiques, comment elles ont été exécutées pendant les dernières années et particulièrement regarder les défis et comment formuler les politiques macroéconomiques pour avoir une croissance plus forte et inclusive», a-t-il ajouté.
Après l'audit des états financiers de la RDC, le FMI tient plus à la mise en oeuvre des politiques macroéconomiques susceptibles d'assurer une croissance plus soutenue et surtout inclusive.
«Nous avons noté que depuis 2007, la politique macroéconomique était ajusté pour répondre au grand choc. Les politiques ont réussi à rétablir la stabilité macroéconomique en termes de l'inflation, du taux de change, de la stabilité du système financier. C'est important. Pour l'avenir la préoccupation clé c'est comment améliorer les politiques et les raffiner pour atteindre des objectifs plus ambitieux», a dit le patron du Département Afrique du FMI.
Amédée MK