Katanga Mining Limited, qui exploite un complexe minier de cuivre et de cobalt à grande échelle en RDC, par l'intermédiaire notamment de Kamoto Copper Company (KCC), a perdu près de la moitié de sa valeur en un seul jour après l'annonce de la GECAMINES dintenté une action en justice pour dissoudre KCC qui accuse un manque à gagner denviron 3,9 milliards de dollars américains.
Katanga Mining est cotée à la Bourse de Toronto (Toronto Stock Exchange, en anglais, abrégé en TSX ou précédemment en TSE), le plus grand marché boursier du Canada, le deuxième en importance en Amérique du Nord après les États-Unis.
Les assurances de Glencore, qui estime avoir plusieurs options pour éviter la dissolution de KCC, nont manifestement pas eu un effet escompté à Toronto. Les yeux sont rivés maintenant vers la première audience fixée le 8 mai.
KCC, codétenue par la GECAMINES et GLENCORE (entreprise mère de Katanga Mining Limited), avait déclaré le mois dernier avoir été contrainte de reconnaître un déficit de financement dès 2014. Ce qui aurait fait tomber la valorisation de la société en dessous de la moitié de son capital autorisé. Le fait que le problème nait pas été résolu à léchéance du 31 décembre 2017 la voie était ouverte pour des éventuelles poursuites judiciaires.
KCC produit du cuivre et du cobalt au concentrateur de Kamoto, exploite l'usine métallurgique de Luilu, la mine souterraine de Kamoto et deux gisements à ciel ouvert d'oxyde à Kolwezi. Le projet Kamoto a débuté sa production commerciale le 1er juin 2008.