7 ONG de défense des droits de lhomme déplorent des pertes économiques énormes enregistrées suite à la fermeture durant deux jours, du poste frontalier de Kasumbalesa entre la RDC et la Zambie, en marge du retour annoncé de Moïse Katumbi au pays.
Dans un communiqué publié le 4 août dernier, ces organisations affirment que plusieurs commerçants, transporteurs et entreprises minières ont enregistré des pertes. Elles rapportent les inquiétudes dun directeur des opérations dune entreprise de transport international qui déclare quil était obligé daligner 300 camions pour barrer la route aux partisans de Katumbi qui devraient se rendre à Kasumbalesa. Alors quun seul camion immobilisé coûte 500,00 USD de pénalité, par jour.
Les ONG des Droits Humains parlent aussi des minerais à lexportation, des citernes de carburant et autres marchandises importées, des bus et taxi de transport, des acides, des lubrifiants et pièces de rechange des engins spéciaux des extractions minières attendues par une grande entreprise minière de Kolwezi, qui sont restés bloqués au poste frontalier sans compter des dizaines de voyageurs venus dAfrique du Sud, Tanzanie et de la Zambie.
Ces organisations ont également invité le gouvernement de la RDC à lever cette mesure injustifiée portant fermeture de la frontière et laisser Katumbi jouir de sa liberté de mouvement garantie par la constitution ainsi que larticle 13 de la déclaration universelle des Droits de lHomme qui stipule : « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».
Parmi ces organisations, il y a lAssociation Congolaise dAccès à la Justice (ACAJ), lAction Contre lImpunité pour les Droits Humains (ACIDH) ou encore lInstitut de Recherche en Droits Humains (IRDH).
Willy Akonda Lomanga