« En tant que garant du bon fonctionnement des institutions, lODEP invite le chef de lEtat de : veiller à la rationalisation des dépenses du cabinet ministériel et des institutions pour permettre la bonne exécution des dépenses des secteurs pro pauvres ; prendre des mesures qui simposent pour la réduction du nombre des portefeuilles Ministérielles à 30 et fixer un seuil pour la composition de leurs cabinets à 10 membres afin de réduire le train de vie des institutions/Ministères ; veiller au respect strict de lutilisation des crédits selon les lignes budgétaires, tout en priorisant les dépenses dinvestissements des secteurs pro pauvres (santé, éducation, agriculture, développement rural, énergie, Infrastructures); Donner son impulsion dans la lutte contre la corruption, lévasion fiscale et le détournement des deniers publics ».
LODEP part de la situation selon laquelle, au 30 avril 2019, les dépenses de fonctionnement des Ministères et Institutions sont celles ayant utilisé le budget en dépassement. Sur une prévision linéaire de 10,9 millions USD, la Présidence de la République a consommé 23,4 millions USD soit un taux dexécution de 206,6% ; la Primature a utilisé 4,7 millions USD contre une prévision linéaire de 2,8 millions de USD, soit 166,14% et le Ministère des Affaires Étrangères 5,8 millions de USD contre une prévision linéaire de 2,5 millions USD, soit 229,91%.
Par contre, les dépenses dinvestissement tant sur ressources propres et extérieures sont le plus faible des rubriques de paiement effectué, soit 0,48%.
Rappelons que la réflexion de lODEP a porté sur le rapport des états du suivi dexécution du budget publié par le Ministère du Budget, les différents communiqués du comité de politique monétaire de la Banque Centrale du Congo du 30 avril et celui du 16 mai 2019, ainsi que le condensé hebdomadaire dinformations statistiques du 8 mai 2019.
VM