« Les Institutions supérieures de contrôle, notamment la Cour des Comptes renforcent la reddition des comptes, la transparence et lintégrité en menant un contrôle indépendant des finances publiques et en annonçant leurs conclusions. Ils doivent mener des contrôles pour garantir que les organes gouvernementaux et du secteur public soient tenues responsables pour leur indépendance et leur utilisation des fonds publics. Par ailleurs, elles doivent rendre comptes des résultats du contrôle et de fait, habiliter le public à tenir les organes gouvernementaux et du secteur public responsable », a souligné le président du Conseil dAdministration de lODEP, le Professeur Florimond Muteba.
De son côté, Bernard Katenga, magistrat à la Cour des Comptes, a rappelé le rôle joué par son institution dans linstauration de la bonne gouvernance des entreprises publiques en RDC.
« La reddition des comptes commence avec le dépôt des rapports d'activités annuelles des entreprises et établissements publics. Nous ne pouvons pas travailler ni effectuer des missions de contrôle sans rapport. Aujourdhui, avec la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de la Cour des Compte le pouvoir des magistrats a été renforcé. Mais, nous navons pas assez des moyens pour travailler. Nous avons été reçu par lhonorable Jeanine Mabunda, présidente de lAssemblée Nationale et espérons quelle prendra en compte notre situation ».
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Pour une meilleure organisation de travail, la Cour des Comptes de la RDC a besoin denviron 12 millions USD. Ce fonds lui permettra dassurer aussi son implantation au niveau de 26 provinces afin de travailler avec les Assemblées Provinciales.
VM