Jeudi 27 février, la Ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a procédé au lancement officiel du Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Enseignement Primaire (PEQIP) et du Projet Éducation des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants, et Appui à la Continuité de l’Éducation en situation d’urgence (Efficace). Sur un coût évalué à 137,5 millions USD, ce financement consiste à transformer le secteur éducatif congolais.
« Ces projets, allant de 2024 à 2028, s’inscrivent dans le cadre du Pacte de partenariat adopté en 2022 et concrétisent la réforme transformationnelle du secteur éducatif avec un financement de 137,5 millions USD de la structure Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) de la Banque Mondiale », peut-on lire sur le compte X du ministère de l’Éducation.
Pour la Banque Mondiale, le projet PEQIP apporte un soutien complémentaire au secteur éducatif déjà soutenu par plusieurs financements de la Banque Mondiale, notamment pour favoriser l’accès des filles à l’enseignement secondaire dans des conditions sûres et équitables dans les provinces et soutenir la politique de gratuité dans les écoles primaires.
Outre le soutien aux infrastructures, matériels scolaires, capacités des enseignants et renforcement du système éducatif, le PEQIP inclut également une composante d’intervention d’urgence conditionnelle (CERC) qui permet de réaffecter rapidement le financement du projet en cas de catastrophe naturelle ou humaine, ou de crise susceptible d'avoir, dans l'immédiat, un impact économique et/ou social négatif majeur.
Divine Mbala