Selon la Commission nationale des mercuriales des prix des produits exportés par la RDC, les produits agricoles restent stables pour la période du 20 au 25 janvier 2025 sur le marché international. Le café Robusta se négocie à 5 dollars américains le kilogramme, tandis que le café arabica se négocie, lui, à 6,18 dollars américains le kilogramme. Par ailleurs, le cacao garde également sa stabilité, se négociant à 11,04 dollars le kilo. Le caoutchouc garde son prix de 1,10 dollar le kilogramme. Le kilo de la papaïne, pour sa part, se négocie à 23,31 euros.
Pour ce qui est de l’écorce de quinquina, elle se vend à 1,65 euro le kilogramme. La poudre de totaquina, quant à elle, revient à 58,20 euros le kilogramme. Le sel de quinine se négocie, lui, entre 97,92 et 98,94 euros le kilo. Enfin, la rauwolfia se maintient à 1,65 euro pour un kilo.
Dans un briefing de presse le 30 décembre dernier, Julien Paluku, ministre congolais du commerce extérieur, avait rapporté qu'en 2030, la RDC pourrait produire 3 millions de tonnes de cacao, générant plus de 30 milliards de dollars américains sur ce seul produit.
« En multipliant 3 millions de tonnes de cacao par une moyenne de 10 000 dollars, cela représente 30 milliards. Notre PIB en 2030, uniquement sur le cacao, pourrait augmenter de 30 milliards. Si l'on considère le café et l’hévéa, nous pourrions atteindre 500 milliards par an », expliquait-il.
Il avait également averti que le gouvernement congolais pourrait être confronté à des résistances s’il choisissait d'engager cette transition.
« Le gouvernement doit faire très attention, car en cherchant à changer le modèle économique, il pourrait faire face à une nouvelle guerre économique », avait-il conclu.
Bruno Nsaka
