Lors de la 26ème réunion du Conseil des ministres, ce vendredi à Kinshasa, la Première ministre Judith Suminwa a informé le gouvernement des difficultés rencontrées dans le financement des projets d'infrastructures, principalement routiers, par la Sino-Congolaise des Mines (Sicomines), dans le cadre du nouvel avenant (numéro 5) signé en début d'année entre le Groupement d'entreprises chinoises (GEC) et le gouvernement de la RDC.
Ces informations ont été transmises par l'Agence de pilotage, de coordination, de suivi de conventions et de collaborations (APSCC) et l'Agence congolaise des grands travaux, qui représentent le gouvernement congolais dans le cadre de ce nouveau contrat.
Selon ces deux structures, le manque de financement entrave considérablement la mise en œuvre des projets d'infrastructures entamés.
Face à cette situation, le gouvernement congolais a pris des mesures pour la débloquer. Une réunion a déjà été organisée par le président de la République avec la partie chinoise afin de trouver une solution. À l'issue de cette rencontre, le gouvernement congolais a appelé son partenaire chinois à accélérer le financement pour permettre l'achèvement des infrastructures en cours, notamment à Kinshasa.
Il convient de rappeler que ce contrat minier renégocié avec le Groupement d'entreprises chinoises (GEC) a été approuvé en mars 2024. Il prévoit un investissement accru dans les infrastructures, porté de 3,2 à 7 milliards de dollars américains, ce qui devrait permettre la construction d'environ 5 000 kilomètres de routes, selon les estimations du ministre d'État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro.
L'impact de ce contrat sur la société congolaise reste à évaluer.
Jean-Baptiste Leni