Julien Paluku, ministre congolais du Commerce extérieur, a réuni ce mercredi 20 novembre 2024 à Kinshasa les membres de la « Task Force », une structure mise en place pour renforcer la collaboration entre l’Union européenne et la Chine, dans le but de favoriser les investissements en RDC.
L’objectif de cette réunion est de mobiliser au niveau interne pour concourir au financement de 150 milliards d'euros sur les 300 milliards disposés par l’Union européenne à travers son initiative Global Gateway, pour le développement en Afrique.
Pour Julien Paluku, ce financement permettra d’accroître la compétitivité et le niveau de développement en RDC. Outre les 150 milliards pour l’Afrique disposés par l'Union européenne, la Chine a disposé de 50 milliards de dollars américains pour les pays désirant accroître leur développement et entrer en coopération avec la Chine.
« Il était important qu’au regard des défis de la RDC, notre pays puisse capter ce financement pour accroître sa compétitivité et son niveau de développement », a déclaré Julien Paluku au sortir de la réunion.
D’après lui, les défis pour l’acquisition de ce financement sont nombreux, notamment le positionnement de la RDC face à ce financement, l’identification des obstacles à l’investissement et l’élaboration d’un ensemble de projets qui vont capter ce financement de 150 milliards d’euros.
La Fédération des entreprises du Congo a également été associée à cette mobilisation. Selon Julien, ceci vise à créer une classe d’entrepreneurs et d’opérateurs économiques compétitifs sur l’échiquier international.
Il a également souligné que ce financement pourra éventuellement permettre au ministère de présenter, à la fin, un projet qui retracera tous les aspects, dont administratif, financier et opérationnel, de manière à montrer au monde que la République démocratique du Congo est prête à capter ces financements internationaux.
Pour Julien Paluku, si la RDC parvient à capter 60 % à 70 % de ce financement de 150 milliards de Global Gateway destiné à l’Afrique, elle pourra répondre à certains de ses projets phares.
« Il était nécessaire que tous les experts du ministère concerné soient au courant de la note conceptuelle pour bien comprendre toute cette schématisation en vue de rassembler les projets au niveau ministériel », a-t-il souligné.
Jean-Baptiste Leni
