Conclus au deuxième jour du Sommet USA-Afrique, les engagements entre entreprises privées concernent un large éventail de secteurs, dont la santé, l’agriculture, les transports et les nouvelles technologies.
Des entreprises privées américaines et africaines ont signé des accords et des contrats d’une valeur globale de 15 milliards $ lors d’un forum d’affaires organisé, mercredi 14 décembre à Washington, en marge du Sommet USA-Afrique.
Selon un communiqué publié par la Maison-Blanche, ces accords ont été conclus dans un large éventail de secteurs, dont la santé, l’agriculture, les transports, les nouvelles technologies, l'énergie propre, les infrastructures et la finance.
« Ce sont des investissements à long terme qui vont bénéficier vraiment aux gens, créer de nouveaux emplois bien payés, y compris ici aux Etats-Unis, et élargir les opportunités de tous nos pays pour les années à venir », s’est réjoui Joe Biden (photo), le président américain.
« Les accords que vous avez signés, les investissements que vous avez faits ensemble, sont la preuve concrète de l’engagement durable que nous avons les uns envers les autres. De gouvernement à gouvernement, d’entreprise à entreprise et de peuple à peuple. Plus important, ce n’est qu’un début, il y a encore bien plus que nous pouvons faire ensemble et que nous ferons ensemble », a-t-il ajouté.
Un investissement d’un milliard $ dans le domaine du paiement en ligne en Afrique par le géant des cartes de crédit Visa figure parmi les plus importants accords conclus, alors que Cisco et son partenaire Cybastion ont annoncé des investissements de 858 millions $ dans le domaine de la cybersécurité en Afrique.
ABD Group a annoncé consacrer 500 millions $ pour développer la technologie du Cloud en Côte d'Ivoire.
Pour sa part, Microsoft a dévoilé un programme visant à faciliter l'accès à internet via satellite pour 10 millions de personnes dans le monde, dont la moitié en Afrique.
Le gouvernement américain avait annoncé à la veille du Sommet USA-Afrique qu’il entend engager 55 milliards $ sur trois ans sur le continent africain.
Cette deuxième édition du sommet après celle organisée par Barack Obama en 2014 est censée marquer une rupture définitive avec le désintérêt pour l’Afrique qui a caractérisé les années Trump, alors que les États-Unis cherchent à rattraper leur retard en Afrique par rapport à la Chine et à la Russie, dont l’influence ne cesse de croître sur le continent.
DESKECO/AGENCE ECOFIN