Une centaine des chefs d'Etat et de gouvernement participent , depuis ce matin à Glasgow, aux travaux de la 26 éme conférence des Nations Unies sur le climat ( COP 26). L'enjeu est de taille tant la centaine des chefs d'Etat et de gouvernement doivent trouver des solutions à l'épineux problème mondial de réchauffement climatique aux regard les effets néfastes à travers le monde.
Tous les chefs d'Etat qui ont pris la parole le lundi ont insisté sur l'impérieuse nécessité de faire bouger les lignes depuis les accords de Paris. Premier à s'exprimer, l'hôte du sommet, le premier ministre britannique Boris Johson a prévenu les leaders qu'il ne décolérera pas en cas d'échec.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a quant à lui lancé un appal à « sauver l'Humanité » des catastrophes à venir. De son côté, le président des USA Joe Biden s'est montré optimiste en affirmant que les États-Unis étaient en mesure "d’atteindre l’objectif de réduction des émissions [de CO2] de 50-52 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005 ».
Pour sa part, le président français, Emmanuel Macron a appelé à « retrouver l’ambition des 1,5 °C d’ici la fin du siècle avant d’inviter les plus gros pays émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes avec l’objectif, à rehausser leur ambition dans les 15 jours qui viennent.
Parmi les allocutions attendues à la tribune de Glasgow figure le discours du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce mardi 2 novembre, en sa double qualité de président de la République Démocratique du Congo et président en exercice de l'Union africaine Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va s'exprimer devant ses pairs pour démontrer que la RDC est un "Pays Solution " à la crise climatique.
En effet , avec son massif forestier et ses réserves en tourbières, la forêt équatoriale est le "poumon mondial". Le président de la République démocratique du Congo va, à coup sûr, rappeler à ses homologues dirigeants que la RDC attend une compensation à la hauteur de enjeux mondiaux.
À Glasgow, le président Tshisekedi ne manquera pas d'exposer l'énorme potentiel énergétique du Grand Inga, un grand projet qui n'attend que le démarrage des travaux en vue d'alimenter une bonne partie du continent.
Comme à Rome, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sera le porte voix du continent africain. L'Afrique continue d'attendre la matérialisation des accords de Paris et compenser , à juste titre le continent qui reste moins pollueur mais pourvoyeuse de la solution.
Presse Présidentielle